Bienvenue sur Traversée d’un monde, je suis un voyageur, « Un Belge au bout du monde », et je m’appelle Jérôme Derèze, un terrien débarqué sur Terre il y a un peu plus de 30 ans et originaire de Belgique. Sur cette page, je souhaite vous en dire un peu plus sur moi-même et mon parcours.
En quelques mots, qui suis-je et quel voyageur suis-je ?
J’ai une énorme passion pour la photo et la vidéo, domaine dans lequel je suis diplômé en BAC+3 Arts Numériques.
J’ai voyagé durant une année au Canada avec un PVT et j’ai notamment vécu dans la belle ville de Montréal, dont je dois bien avouer, j’en suis tombé amoureux. C’est pour cela que j’y suis retourné à plusieurs reprises en tant que simple touriste. C’est le 7 octobre 2015, le lendemain de mes 27 ans, que je suis parti pour la première fois au Canada en m’offrant le plus beau des cadeaux avec un billet d’avion aller simple.
Dans ma vie de voyageur, j’ai longtemps voyagé avec « Monsieur Machu », mon fidèle sac à dos de 70 L qui m’a accompagné de mon premier voyage en sac à dos, un road-trip de 40 jours en Europe de l’est, jusqu’à mes nombreux voyages en solo. Je l’avais nommé ainsi car j’espérais qu’un jour il m’accompagnerait découvrir le célèbre Machu Picchu, ceci explique cela ! Au fur et à mesure du temps, il n’a malgré tout pas eu l’honneur de me suivre tout le temps et partout, car désormais, j’aime voyager léger.
Et puis un jour particulier est arrivé, un 11 janvier de l’année 2015… Ce jour-là, j’ai décidé d’ouvrir un blog voyage afin de partager ma passion et de donner envie à des personnes de franchir le pas du voyage. Le blogging est devenu l’une de mes nouvelles passions et je partage mes aventures avec vous toutes et tous. Petit à petit, j’en suis venu à me consacrer pleinement à mon blog voyage et à ce qui gravite autour. Aujourd’hui, j’ai un joli métier tout-en-un qui me plaît plus que tout.
Mon parcours de voyageur – Un voyageur belge qui découvre le monde
J’ai toujours eu envie de voyager mais je n’osais pas et je n’avais jamais voyagé avec ma famille, excepté pour une petite semaine à la mer du Nord, typiquement belge comme expérience sur le coup. J’en garde un beau souvenir mais je n’avais jamais vraiment franchi le pas de partir ! Hormis un jour à Londres et deux jours à Paris pour un voyage scolaire quand j’avais 12 à 15 ans. Cela s’arrêtait là ! Je ne partais pas avec ma famille à l’autre bout de l’Europe comme certains camarades de classe avec leurs parents.
De toute manière, il y avait comme un frein mental qui m’empêchait d’avancer dans cette voie bien que cela m’attirait déjà beaucoup, je voulais être un voyageur. Adolescent, je rêvais devant des documentaires de voyages. Puis, un peu plus tard, j’ai découvert des voyageurs backpackers, et leurs blogs voyages. Je considérais qu’ils étaient courageux et avaient une certaine forme de chance de pouvoir voyager !
En réalité, après plusieurs années à voyager, je pense qu’il n’y a ni courage ni chance, il s’agit plutôt de volonté, d’oser franchir le pas de sa porte pour découvrir ce vaste monde et dépasser les limites que l’on s’est fixé, tel un voyageur. J’avais de toute manière cette grande timidité en moi qui m’empêchait d’avancer.
Mon « vrai » premier voyage s’est déroulé en juin 2012, lors de mes 23 ans. Un ami m’avait proposé de l’accompagner pour un city-trip à Rome. C’était une étape importante que je franchissais et c’était une ville que je souhaitais voir. J’avais un peu de crainte mais j’ai fini par franchir le pas en me disant « C’est ta chance de débuter et toucher le monde du voyage ». C’est là que le voyage a commencé à me dévorer.
Trois semaines plus tard, je m’envolais pour Budapest qui est devenue ma ville favorite en Europe.
En décembre de la même année, j’atterrissais à Kiev et visitais le site de la catastrophe de Tchernobyl. Je n’ose même pas vous parler du stress de ma famille.
Un premier voyage en sac à dos
L’année suivante, en 2013, je suis parti pour mon premier road-trip en sac à dos pour une durée de 40 jours. J’ai traversé 12 pays, de la Finlande, avec Helsinki, jusqu’à la Crète, en Grèce. Cette expérience a clairement amplifié mon envie de voyager et a façonné mon esprit de voyageur. J’y ai vécu de nombreuses expériences, comme dormir sur le sol d’un train polonais avec plein d’autres voyageurs en étant sans cesse réveillé par le contrôleur qui donnait des coups de pieds sur son passage pendant ses allers et venues. Je précise que le billet de train avait été payé… disons qu’il était juste un peu de mauvaise humeur.
Je me souviens aussi d’une rencontre en voyage, ce qui est pour moi la plus belle des expériences. C’était pendant un trajet de 17h dans un train de nuit reliant Budapest en Hongrie à Bucarest en Roumanie. J’ai fait la connaissance d’une troupe de 9 danseurs roumains. Durant toute la nuit, nous avons discuté et bu du vin roumain, vraiment un superbe moment ! J’ai d’ailleurs eu l’occasion de revoir quelques membres de cette troupe un an et demi plus tard, lors d’un de mes autres voyages dans la région.
Ensuite, j’ai fait une petite pause avant de reprendre mon sac à dos, direction Andorre, Barcelone et Madrid en juillet 2014. Ce voyage fut l’occasion d’expérimenter le voyage solo. Je voulais voir Barcelone depuis longtemps, c’était l’occasion. Ce trip m’a prouvé que j’étais apte à voyager seul et aussi à prouver à ma famille et mes amis que j’en étais capable. Je me suis retrouvé dans une auberge à Andorre-la-Vieille, j’étais seul dans l’auberge, ça n’avait pas été simple pour la trouver.
Heureusement, cette solitude a été brève, car le soir-même, deux voyageurs sont arrivés – un français et une québécoise. Nous avons fait connaissance. Puis, le lendemain, nous nous sommes lancés dans une superbe randonnée en montagne que je ne suis pas près d’oublier. C’était également un bon moyen de constater les particularités régionales de notre langue française commune.
En janvier et février 2015, j’ai voulu découvrir d’autres destinations moins courantes en Europe. Ce qui m’intéresse dans ce genre de destinations, c’est justement le fait que ce ne soit pas courant. J’aime partir découvrir des lieux qui ont peu d’attraits touristiques. J’aime beaucoup apprendre l’histoire des lieux que je visite. De Tchernobyl, en passant par le Kosovo ou bien encore la Transnistrie.
Quitter l’Europe pour la première fois
La même année, je quittais le continent européen, pour la première fois de ma vie de voyageur, en ce début du mois d’octobre 2015. Partir vers l’inconnu, un visa Travail-Voyage en poche, et découvrir l’univers Canadien. Cette expérience m’a donné toujours plus l’envie de voyager chaque jour qui passe.
Ce que je veux prouver aussi, c’est qu’en voyage, nous ne sommes jamais seuls, à moins de le vouloir vraiment. Il est toujours possible de rencontrer du monde. À chaque voyage, je rencontre des gens sur place. Il y a tant à apprendre des autres qui viennent des quatre coins du monde. C’est l’un des aspects que je préfère en voyage. De plus, il arrive que des personnes viennent d’elles-mêmes nous apporter leur aide quand ils nous voient débarquer avec nos sacs à dos et notre carte de la ville en main (enfin, à l’époque où la 4G n’était pas encore accessible, avec un abonnement national, dans toute l’Union Européenne).
En octobre 2016, j’ai terminé mon PVT Canada, l’une des plus belles expériences de ma vie, après avoir voyagé au Québec, survolé les Rocheuses en hélicoptère ou encore entraîner des chiens de traineau en Saskatchewan, j’ai écrit ma lettre d’amour à Montréal en quittant le territoire le 6 octobre 2016. Je n’oublierai jamais ce séjour qui a été une étape marquante de mon évolution.
Voyager encore et encore
Après cette année au Canada, j’ai travaillé un peu en Belgique avant de partir pour de courts séjours en solo en Roumanie et Serbie, et également en République Tchèque. J’avais envie de partir plus longtemps et c’est à cette période du printemps 2017 que je suis reparti deux mois au Québec. En revenant, et en retravaillant de nouveau un peu au pays, j’avais envie de repartir de nouveau.
Octobre 2017 a sonné le départ pour un voyage dont je rêvais depuis longtemps ! Partir découvrir l’Andalousie en solo, alors je m’en suis allé pour deux mois à la découverte du sud de l’Espagne.
Montréal me manquait de nouveau et je n’avais pas eu l’occasion d’y vivre un second hiver, j’y suis donc reparti à l’hiver 2018 avec une immense joie.
Éco-responsable
Au fil du temps, j’ai réfléchi sur moi-même et l’impact que j’avais sur la planète en tant qu’être humain. Tout d’abord, j’ai passé le cap du végétarisme en mars 2017.
Au début de l’année 2019, je me sentais de plus en plus mal de prendre l’avion alors qu’il était possible de se déplacer autrement. J’ai décidé qu’il en était terminé de prendre des vols low-cost pour 3 ou 4 jours en Europe. Je me suis fait la promesse de ne plus voyager en avion en Europe lorsqu’une alternative terrestre existe. De plus, je n’aime pas trop les courts séjours, la plupart du temps, je rassemble quelques destinations des environs dans un même voyage.
Les années passent et le blog est de plus en plus lu. En 2019, le blog a été lu par une moyenne de 40 000 personnes chaque mois. Je dois prendre en compte l’impact que je peux avoir sur les gens et sur des destinations.
La marche et le respect de la nature
Malheureusement, je suis né avec ce que l’on nomme un pied-bot. J’ai longtemps gardé ça sous silence comme s’il s’agissait d’une honte personnelle. Aujourd’hui, je l’ai accepté, il fait partie intégrante de ma vie, mais je ne veux pas qu’il m’empêche de faire ce que j’aime.
En octobre 2018, c’est par la marche que j’ai débuté le souhait de découvrir ma Wallonie. J’ai enchaîné la découverte des RAVeL (Réseau Autonome de VoiEs Lentes) avec plus de 650 km au compteur. Tout cela m’a permis de mieux comprendre et gérer les douleurs de mon pied, mais également de trouver le matériel le plus adéquat pour pratiquer ma nouvelle passion.
Ensuite, la nature s’est mise à prendre une part de plus en plus importante dans ma vie. À l’été 2019, je me suis lancé un défi un peu fou, celui de réaliser mon premier trek. Sans réelle expérience, je suis parti en Laponie suédoise, en solo, durant un mois pour marcher 430 km en pleine montagne. J’ai dormi sous tente, j’ai passé des nuits par -5°C, j’ai rencontré des élans et des rennes… Tout cela a été l’expérience la plus incroyable, et la plus intense, de ma vie.
Mes projets
Manneken-Pis
Certaines personnes voyagent avec une peluche et la prennent en photo à différents endroits du monde. J’ai voulu m’inspirer de ça pour un nouveau projet, que j’ai commencé à l’été 2015 lors de mon passage en Hongrie, Croatie, Slovénie et Italie. Je dois vous avouer que j’ai également été inspiré par Amélie Poulain ^^
Plutôt que de prendre un simple objet, j’ai souhaité y apporter une touche belge. Depuis plusieurs années, je photographie le célèbre Manneken-Pis dans différents lieux. Nous voyageons ensemble et partageons cela sur Instagram. Oui, Manneken-pis est un voyageur.
Drapeau belge
Manneken-Pis n’est pas la seule chose que j’embarque avec moi dans mon sac à dos. Je prends également très souvent mon cher drapeau belge. C’est un peu ma marque de fabrique dans mes photos que de faire une cape avec ce drapeau. Ce n’est pas pour rien que je suis « Un Belge au bout du monde » !
Hyperlapse
J’ai eu l’occasion de réaliser plusieurs hyperlapses durant mes voyages. Il s’agit d’un ensemble d’image, à savoir 25 photos pour une seconde de vidéo. La caméra n’est pas fixe et vous vous déplacez entre chaque photo que vous prenez.
J’ai débuté cela dans ma région en Belgique, et j’ai continué en réalisant d’autres hyperlapses au Canada, en Espagne et en France. J’ai pris plaisir à me perfectionner dans cette technique.
Vous pouvez visionner l’hyperlapse sur la ville de Montréal en hiver (il a été fort apprécié au Québec, les médias en ont parlé à l’époque) :
Ainsi que celui sur Metz qui a également fait parler de lui en Lorraine (avec plus de 700 000 vues) :
En Belgique, j’en ai notamment réalisé un sur Charleroi qui a fait un joli buzz et m’a offert l’occasion de passer en télé nationale. Celui sur l’entièreté de la Belgique a couvert 17 villes du plat pays.
Vlogs
Après quelques années de blogging voyage, j’ai voulu franchir le cap du vlog. Pour cela, il fallait me mettre un peu plus en avant, une belle manière de laisser encore un peu plus cette timidité derrière moi. En août 2016, j’ai débuté en réalisant des stories dans l’ouest canadien afin de me détendre face caméra, et moins d’un an après, j’ai tourné mes premiers vlogs. Ils n’étaient pas parfaits mais ça progressait petit à petit.
Je ne réalise pas des vlogs à chaque voyage. Je le fais plutôt quand l’envie m’en prend et ne souhaite pas me forcer. Je préfère davantage prendre des photos et écrire.
Auteur
En parlant d’écrire, j’ai souhaité me lancer dans l’écriture de livres. J’avais le souhait d’aller plus loin que de simplement écrire sur un blog voyage (même si j’aime beaucoup cela). En octobre 2018, j’ai donc publié mon premier livre sur le voyage.
Au fil des mois, celui-ci continue de se vendre et d’inspirer plusieurs futurs voyageurs. Les retours que je reçois à propos de « Voyager sans se ruiner » sont ma plus belle récompense.
J’ai d’autres projets en tête pour la suite mais je préfère garder tout cela secret pour le moment.
Ma manière de voyager
C’est en sac à dos que j’aime découvrir le monde. Ma méthode de voyage consiste à trouver les astuces pour voyager le moins cher possible tout en profitant au maximum de l’expérience. Mais je ne veux pas m’empêcher de vivre certaines expériences, et y renoncer pour des raisons de coût. Je tente donc de toujours trouver une solution pour réaliser mes rêves.
J’aime organiser tout moi-même sans prendre quoique ce soit de déjà organisé. J’aime me débrouiller et cela me permet de voyager moins cher.
Beaucoup de voyageurs européens s’en vont souvent au-delà de l’Europe avant même de découvrir leur beau continent. J’ai voulu faire tout le contraire. D’abord découvrir l’Europe, sans être dans une course aux chiffres, tout en étant un blogueur avec des convictions écologiques, avant de partir découvrir davantage ce qu’il y avait ailleurs. Beaucoup de pays m’attirent, mais je laisse certains pour plus tard. Après tout, je dispose de toute une vie pour les découvrir et parler de ces expériences. D’un autre côté, je sais pertinemment que je ne pourrai pas tout voir, et c’est loin d’être un soucis, tout ne m’attire pas et je ne suis pas dans une optique de frôler le monde pour cocher des cases.
Bien-entendu, le fait de voyager en auberge de jeunesse, et souvent dans des dortoirs, est un excellent moyen de voyager pas cher. Quand je constate que dans certains pays, je peux dormir 7-8 nuits pour le prix d’une seule nuit en hôtel, c’est juste hallucinant ! Nous sommes d’accord sur le fait qu’il ne s’agit pas du même confort mais cela ne me dérange absolument pas. Du moins, ne m’a pas dérangé pendant de longues années. Je pense que je vieillis un peu, et les ronfleurs et voyageurs bourrés dans un dortoir, me font de plus en plus éviter cela.
J’ai davantage préféré être seul dans ma tente sur le Kungsleden et vivre ma petite vie de mec éloigné de la civilisation.
Il m’arrive de réserver mes voyages certaines fois un mois avant, d’autres fois 4 mois plus tôt. J’aime faire un peu tout en dernière minute même si ce n’est pas la meilleure des options pour tout le monde. J’aime préparer mes voyages, j’aime être libre et choisir ce que je désire. Aimant l’improvisation, c’est de cette manière que je voyage.
Lors de mes péripéties en voyage, je prends plaisir à découvrir une autre manière de voyager, de me nourrir et de chercher la manière de voyager en étant végétarien.
Pour en savoir plus sur mon parcours, j’ai écrit un article sur mes 5 premières années de voyages (publié en 2017) et comment j’ai pu franchir le pas.
Mes liens
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Le monde est à découvrir,
Jérôme,