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L’histoire de mon premier voyage en solo ! Au moment où j’écris ces lignes, je suis à quelques jours du départ d’un nouveau voyage en solo, ça me manque. Une semaine de nouveau à l’aventure avec soi-même. J’aime cette sensation, mais seulement à certaines périodes. Sur cet article, je vais aborder le voyage en solo et principalement le tout premier que j’ai eu l’occasion de vivre, comment j’y suis arrivé et ce qui en a suivi.
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Mon premier voyage en solo
Ah quel souvenir. Cela me faisait un peu peur, je dois bien l’avouer. Il y a tout juste 2 ans que j’avais commencé à voyager.
J’avais commencé par un premier city-trip à Rome avec un ami, j’étais allé à Tchernobyl et j’avais fait un road-trip de 40 jours dans l’est de l’Europe. Mais pour tous ces voyages, j’étais toujours accompagné d’un ami fan de voyage qui malgré sa timidité avait l’habitude de franchir le pas de voyager seul.
À un moment, après avoir acquis une certaine expérience du voyage, de me sentir plus à l’aise à l’idée d’être au beau milieu d’un pays inconnu, j’avais envie de prendre mon sac et de partir seul, mais pas trop loin malgré tout. Juste de me tester si j’en étais capable.
J’avais envie de visiter Barcelone, une ville qui m’attirait depuis un bon moment déjà. J’avais proposé de nouveau à des amis de m’accompagner mais personne n’était emballé par ce voyage. Je voulais à tous prix y aller et donc je me suis dit que si personne ne voulait venir avec moi, pourquoi ne pas y partir seul !
Première phase : me convaincre, ce qui n’a pas été très difficile.
Seconde phase : l’annoncer à sa famille, cela les a un peu inquiété bien que ce soit un pays sûr.
Troisième phase : réserver le tout et partir, l’occasion de découvrir Andorre et Madrid en plus de Barcelone.
Pourquoi ce voyage ?
En plus de voyager seul. J’étais en pleine hésitation sur le fait d’acheter le nouveau smartphone qui venait de sortir. J’ai rapidement réalisé qu’il était préférable de ne pas dépenser 700 € pour un téléphone et plutôt mettre cette somme pour vivre une belle expérience.
Alors est-ce possible de voyager pour le prix d’un smartphone ? Bien entendu et même plus que ça. Je suis parti 11 jours à Andorre et en Espagne.
Bien-entendu, vu la destination, ça me coûtait plus cher que mes 200 € pour une semaine en Macédoine – Kosovo – Albanie. En Europe de l’est, il y a moyen de voyager beaucoup plus avec 700 €, mais aussi je ne souhaitais ne pas me priver de visiter certains lieux qui m’attiraient depuis bien longtemps.
Ce voyage m’a fait réfléchir sur une chose importante :
J’ai peu d’argent mais qu’est-ce que je veux en faire ? Acheter un produit ou vivre des aventures ?
J’ai choisi la seconde option.
Voyager est la plus belle chose à mes yeux et je pense que nous sommes beaucoup ici à penser la même chose.
Mon parcours de ce premier voyage en solo
Andorre
C’est en juillet 2014 que j’ai atterri à l’aéroport de Barcelone et que j’ai débuté mon premier voyage en solo. S’en est suivit la recherche de mon bus qui allait m’emmener directement dans le centre-ville d’Andorre. Et oui en étant si proche de cette principauté, j’avais envie d’y faire un tour, d’y voir les Pyrénées, sans vraiment savoir ce que je ferais réellement à Andorre-la-vielle. Je trouvais le nom sympathique voilà tout.
Après 3 heures de bus, me voilà enfin en ville. Seulement, mon auberge est en montagne et un peu éloignée, je n’étais plus très sûr de vouloir faire toute la route à pied si proche des véhicules qui passaient mais il n’y a pas beaucoup de bus faisant le trajet sur la journée. Je n’étais même pas trop sûr de l’endroit où je devais attendre le bus.
Après un certain temps sous la pluie, je me suis dis qu’il valait mieux marcher jusqu’à trouver éventuellement un arrêt de bus sur le trajet. Le ticket ne coûtait que 0,70 €. Après un bon temps de marche et une attente sur un muret, un bus est soudainement arrivé. Quel soulagement !
Arrivé à l’auberge, j’étais à première vue le seul. Je dormais dans un dortoir et personne d’autre de présent.
C’est en début de soirée que deux autres personnes sont arrivées : Jade, une québécoise, et Vincent, un français. Nous avons fait connaissance autour d’un verre de vin.
Ils m’ont proposé de les accompagner le lendemain sur une randonnée pour rejoindre le refuge de Prat Primer à 2 235 m d’altitude. C’est un refuge non gardé et ouvert toute l’année.
J’ai accepté car je n’avais rien de prévu et ça me tentait bien.
Le lendemain, en route pour grimper durant 3 heures jusqu’au Prat Primer. Ma condition physique étant assez faible, je peux dire que j’en ai bien bavé et que j’avais fait de nombreuses pauses.
Arrivé au sommet, j’admirais le panorama montagneux, j’ai vite oublié mes jambes en compote. Nous avons mangé près du refuge pendant une bonne heure à profiter de cette vue majestueuse. Pour redescendre, nous avons mis 2 heures.
Cette journée s’est terminée par un barbecue dans les bois. Vincent était venu à Andorre avec sa voiture, ce qui a permis aisément de partir vers le centre-ville faire quelques courses vu que l’auberge est tout de même difficile d’accès. À l’époque, il y avait 4 bus par jour pour aller au centre-ville.
Vincent repartait ensuite en France et j’allais retrouver Jade d’ici un jour ou deux à Barcelone.
Je m’éveille et pars visiter un peu le centre-ville d’Andorre-la-vieille avant de prendre un bus pour l’aéroport de Barcelone puis un autre pour le centre-ville de Barcelone.
Barcelone
Pour poursuivre ce premier voyage en solo, c’est à Barcelone que je suis parti. Le mercredi, soit le lendemain, je suis allé visiter la Casa Battló de bonne heure suivi de l’aquarium de Barcelone.
Le soir, je rencontrais Charles, un français de 35-40 ans, je ne savais pas trop ce qu’il faisait là, ça avait l’air d’être pour le boulot. Nous avons échangé quelques mots et il me présente un peu ce qu’il fait.
Le jeudi, je suis allé visiter la Sagrada Familia. Je suis impressionné de cette belle lumière du soleil qui traverse les vitraux. Je suis content d’être venu le matin. Il y a du monde mais c’est encore raisonnable, et surtout la lumière est incroyable.
Je monte dans l’une des deux tours à 60 m de hauteur. La descente se fait ensuite par les escaliers. Sachez enfin que les droits d’entrée servent à financer la construction.
Un peu plus tard dans la journée, je croise Charles qui me présente à un président d’une école et de fondation d’art. Il m’avait proposé la veille de l’accompagner en taxi rencontrer une personne qu’il allait voir.
J’avais un peu hésité car je ne le connaissais que depuis une ou deux heures quand il m’avait proposé ça, j’étais un peu méfiant mais m’étais dit « Bon au pire si c’est un piège, je cours vite et m’enfuis ».
Le soir, Jade est arrivée à l’auberge. Elle m’avait demandé de réserver pour elle une nuit dans l’auberge. Nous avons fait connaissance avec Marina, une Brésilienne, et nous lui avons proposé de venir manger des Tapas avec nous.
C’est ce jour là que j’ai réalisé qu’il était possible de faire de belles rencontres en auberge et de profiter d’opportunités.
Vendredi, je suis allé visiter le Park Güell. C’était pour moi une architecture, un lieu, que je voulais voir à tous prix. Même si la partie la plus importante à voir est payante, je trouve qu’il ne faut pas hésiter une seconde à le visiter.
Dans l’après-midi, je rencontre au hasard Marina en rue, nous décidons de passer le reste de la journée ensemble et allons visiter la fondation Miró, l’un de mes artistes favoris.
Cette journée a été un bon exercice pour pratiquer l’anglais. Elle parlait portugais, espagnol et anglais. Mon anglais était horrible, j’avais vraiment du mal, mais elle faisait l’effort d’essayer de me comprendre et en plus de me corriger.
Ça a été un coup de motivation supplémentaire d’améliorer mon anglais en m’immergeant complètement dans une famille anglophone, ce que j’ai eu l’occasion de faire plus tard durant mon expérience avec les chiens de traineau au Canada.
Le lendemain, je suis allé visiter le musée Picasso. La visite a été assez rapide et montrait les œuvres de jeunesse de l’artiste. Marina m’y a accompagné et puis c’était déjà l’heure de se dire au revoir.
En quelques jours, dans le voyage, on peut devenir très proche avec les gens car nous vivons la même expérience. Partir voyager seul n’implique pas de voyager seul. J’en avais un peu peur mais je constate qu’il n’y a aucune raison et que l’on peut toujours découvrir des personnes intéressantes.
J’étais un peu à la bourre pour prendre mon train à grande vitesse vers Madrid. J’ignorais qu’il y avait un contrôle de sécurité, comme cela se fait dans les aéroports, à l’entrée de la voie. Cela fait suite à l’attentat de 2004 dans la gare de Madrid. À l’époque, je n’étais pas encore habitué à des contrôles de ce type en Belgique.
Madrid
La dernière étape de ce premier voyage en solo m’a emmené à Madrid.
À l’auberge de Madrid, plusieurs activités sont proposées dans l’auberge. Étant seul, je décide d’en profiter. J’ai ainsi eu le droit à une visite de la ville avec un groupe de gens de différentes auberges. C’était en anglais et je n’ai pas tout compris mais je tentais d’en comprendre le maximum.
Là-bas, j’y ai visité 3 musées dont le Reina Sofia avec des œuvres de Dalí et Miró mais surtout Guernica de Picasso, l’œuvre maîtresse du musée ainsi que la visite du célèbre Prado, quel musée énorme.
J’ai assisté à une soirée flamenco en tentant de faire un peu connaissance avec des gens mais j’étais toujours limité à la conversation de base vu mon anglais.
J’ai goûté un petit-déjeuner churros/chocolat, qu’est-ce que c’était bon.
La dernière soirée, j’ai profité d’une soirée Tapas organisée par l’auberge. Il y avait au moins 80 personnes. J’ai parlé avec plusieurs personnes dont deux sud coréennes, un new-yorkais, un de San Francisco et un hollandais. Très cool comme expérience dans l’idée du contact éphémère.
La fin du premier voyage en solo arrivait en ce mercredi 30 juillet 2014. J’ai passé un peu de temps dans un parc étendu près de l’eau avant de m’envoler vers la Belgique.
Conclusion de mon premier voyage en solo
Je garde un très beau souvenir de mon premier voyage en solo. Durant mon second voyage en solo qui était pour quelques jours à Dublin, j’avais moins réussi à lier des contacts et par conséquent je me suis un peu ennuyé.
Au retour de ce voyage, j’ai annoncé ceci à ma famille : «
Je vous ai prouvé, et surtout je me suis prouvé, que j’étais capable de voyager seul. Maintenant je vous annonce que d’ici peu je ferai ma demande de visa PVT pour partir au Canada durant un an !
Il s’en est suivi un long silence et sans doute aussi une certaine inquiétude. En fin de compte, je suis parti 14 mois plus tard vivre l’une des plus belles aventures de ma vie que vous pouvez retrouver sur PVT Canada.
Petite anecdote, c’est avec ce voyage que j’ai inauguré mon Instagram !
Message pour vous !
Vous êtes peut-être au même moment que moi à l’époque ! Vous êtes sur le point de partir vivre votre premier voyage en solo et le stress est immense…
J’ai envie de vous dire que c’est normal d’avoir peur mais que cela ne doit pas vous faire renoncer. Lisez les préparatifs pour partir voyager !
Après mon premier voyage en solo, en plus de Dublin, je suis parti 10 jours seul en République Tchèque, découvrir une semaine Timisoara en Roumanie ! Je suis même parti deux mois complètement en solo en Andalousie et dans différentes parties du sud de l’Espagne.
Désormais, j’aime vraiment beaucoup voyager en solo ! Le pas du premier voyage en solo mènera vers de nombreux autres pas.
Croyez-en vous !
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