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Voyager à Tchernobyl. Oui, pour cet article, j’aimerais aborder un des voyages les plus marquants et impressionnant pour moi. Il s’agit de ce moment où j’ai eu l’occasion de me retrouver sur les lieux de cette catastrophe nucléaire, de voyager à Tchernobyl et dans la ville de Prypiat.
Découvrez dans cet article :
Partir à Tchernobyl
Vous vous dites peut-être comme certains « Bah non c’est impossible, tu mens….on ne peut même pas aller là-bas » ! Et bien si, les visites sont autorisées mais sous certaines conditions, c’est un tourisme dit « morbide » qui s’est mis en place. Certaines personnes y vont juste dans l’idée de se procurer un frisson et de se marrer sur place.
Je n’ai pas vécu cette expérience de cette manière. Dans cet article, je vais vous expliquer la manière d’y aller mais également ce que m’a provoqué cette visite.
Voyager à Tchernobyl et Prypiat est une expérience qui ne peut laisser indifférent. Il s’agit du pire accident nucléaire civil qui a provoqué de nombreuses victimes, ne l’oublions pas. C’est dans une volonté de prise de conscience empreinte de respect que j’ai posé le pas sur ce sol.
Si tu veux partir voyager à Tchernobyl, cet article t’apportera un maximum de réponses aux questions que tu te poses.
Tchernobyl et Prypiat en quelques mots
Tchernobyl se trouve à 120 km de la capitale ukrainienne, non loin de la frontière Biélorusse.
C’est le 26 avril 1986, à 1H23, que l’explosion d’un des réacteurs est survenue, suite à l’emballement de la réaction nucléaire. Il est la conséquence d’imprudences humaines au cours d’un exercice et de dispositifs de sécurité insuffisants. Cet emballement de la réaction en chaîne a provoqué une surchauffe du réacteur et le dégagement de gaz explosifs. Une terrible déflagration a soulevé la dalle supérieure du réacteur mettant celui-ci complètement à nu. Durant plusieurs heures, des pompiers ont lutté contre cet incendie en donnant leurs vies dans les jours et semaines qui suivirent. Une trentaine d’entres-eux sont morts des suites de leurs brûlures et de leur exposition aux rayonnements radioactifs. Leur courage a permis d’éteindre l’incendie principal à 05 heures du matin mais des foyers ont persisté durant une dizaine de jours.
Des poussières et gaz se sont dispersés par les vents au sein de l’Europe du Nord et de l’Ouest puis ont touché l’Europe à des degrés très divers. Il est d’ailleurs dit que le nuage de Tchernobyl est au moins passé une fois à chaque endroit de la planète. Les pluies ont permis aux particules de s’abattre au sol contaminant principalement l’Ukraine, la Biélorussie et la Russie. C’était la Suède qui avait détecté des particules sur son territoire et avait donné l’alerte, car les organismes officiels soviétiques avaient choisi de ne pas rendre cela publique, cela avait aggravé le nombres de personnes touchées. Plus tard, ils ont décidé de conserver le réacteur sous un sarcophage étanche. Celui-ci étant fissuré de nos jours, un nouveau est en construction pour cette année.
Prypiat est la ville qui a été érigée pour les travailleurs de la centrale. Elle ne se trouve qu’à 3 km de la centrale nucléaire. Pendant toute la journée après l’accident, le gouvernement n’a nullement prévenu les 50 000 habitants du drame qui se déroulait. L’évacuation de la population a seulement commencé le lendemain durant l’après-midi. Il leur a simplement été dit qu’ils devaient emmener le strict minimum avec eux, laisser leurs animaux de compagnie, et que d’ici 3 jours ils reviendraient. Tout cela dans l’idée d’éviter la panique. Ils n’y ont jamais remis les pieds. En moins de 3 heures, la ville était vidée….à jamais.
Le 5 mai, le périmètre d’évacuation de la population a été porté à 30 km autour de Tchernobyl. La centrale a été totalement arrêtée en 2000 mais de nos jours, ce sont 3 000 personnes qui travaillent toujours en régime spécial sur Tchernobyl en prenant soin de cette zone (Ils quittent la zone durant 15 jours pour permettre à leurs organismes d’évacuer certains radio-isotopes de leurs organismes et reviennent travailler durant 15 jours).
Près de 100 personnes, principalement des retraités, ont décidés de partir y finir leurs jours à leurs risques et périls.
S’y « promener » actuellement, c’est voir un monde où le temps s’est arrêté et où la végétation a reprit ses droits. À l’heure d’aujourd’hui, nous ne connaissons pas encore l’ampleur des retombées de cette catastrophe.
Comment voyager à Tchernobyl ?
Depuis 2010, le gouvernement ukrainien autorise le tourisme dans la zone interdite. Il existe plusieurs agences sur Kiev permettant de voyager à Tchernobyl et qui pourront répondre à votre demande. Il n’est pas bien difficile de les trouver sur Internet. Il est même possible d’y faire un voyage de plusieurs jours. Personnellement, j’ai opté pour Solo East Travel.
Hors des agences mettant en place ces excursions, vous ne serez pas autorisés à pénétrer au sein de la zone interdite.
Le prix que vous payerez comprendra le déplacement en car, le repas sur place, la nuit d’hôtel éventuelle s’il s’agit d’un circuit sur plusieurs jours, la location du compteur Geiger ainsi que les explications du guide.
En 2020, il est devenu très facile de réserver une excursion à Tchernobyl et Prypiat ! Les lieux ont prit un engouement certain suite à la série « Chernobyl » de HBO.
Il est possible de réserver directement ici pour une excursion d’un jour ou pour une excursion de 2 jours.
Vous pouvez également réserver une excursion privée pour une ou deux journées avec un guide francophone avec une prise en charge à votre hôtel. Une excursion idéale pour les groupes !
Le déroulement du voyage à Tchernobyl
Ce voyage, je l’ai fait avec un ami en décembre 2012, le 28 pour être précis, un peu moins d’un an avant la révolution que le pays a connu. Le rendez-vous avec l’accompagnateur et le car s’est fait sur la place de l’indépendance à Kiev, cette place Maidan devenue si tristement célèbre. Nous avons réglé le coût de l’excursion, 149$ par personne. Un premier contrôle des passeports se fait, ensuite un compteur Geiger nous est remis (pour un léger supplément de 10$).
Voyager à Tchernobyl, ce jour-là, nous sommes partis avec 40 minutes de retard. En cause, le retard d’un groupe d’environ 14 personnes. Une première perte de temps pour l’excursion.
À ce moment, nous sommes donc en plein hiver, les routes sont glissantes à un point extrême, je me souviens très bien que nous glissions certaines fois d’un côté à l’autre, et je pensais vraiment que nous allions atterrir dans le décor, ça secouait beaucoup.
Durant le trajet, un documentaire sur Tchernobyl nous a été diffusé.
Le car était rempli, ça a l’air d’être une de leur caractéristiques que de remplir tout à ras-bord, question de « rentabilité » je présume (ou de profiter de se faire de l’argent sur le dos d’une catastrophe). Sur le site web, ils parlaient de visite avec des groupes de 15-20, là on était près de 40.
Les fenêtres étaient embuées, l’ambiance morose et le silence régnait au plus nous nous approchions du Checkpoint. Ce lieu où la mort est présente.
Après 2 heures de trajet, on arrive enfin au 1er CheckPoint, à 30 km du réacteur, où l’on rencontre notre guide. Il y a là un contrôle des passeports pour chacun. Il faut signer un document stipulant que nous renonçons à toute poursuite, ils se déchargent de toute responsabilité en cas de maladie que nous développerions par la suite.
Une fois passé, nous avons fait un premier arrêt au « Monument aux pompiers de Tchernobyl », comme dit un peu plus haut, il faut savoir que de nombreux pompiers ont donnés leurs vies pour tenter d’éteindre l’incendie. Ils sont surnommés avec le personnel de l’usine, les militaires et d’autres encore, « les liquidateurs ». Une présence prolongée des individus était létale dans les zones où ils intervenaient en raison des niveaux de radioactivité extrêmes. Ils ne pouvaient rester que quelques minutes au maximum, estimait-on. La seule solution était de recourir à un grand nombre d’intervenants. Le nombre enregistré est de 600 000 liquidateurs.
Il est écrit au pied du monument des pompiers cette phrase : « À ceux qui ont sauvé le monde ». Les liquidateurs ont permis d’éviter de justesse une seconde explosion qui aurait été bien plus dévastatrice que la première.
Direction la cantine. En entrant dans le bâtiment, il a fallu passer par un contrôle de sécurité. Premier et unique repas à cet endroit. C’est assez insolite de se dire que l’on a mangé dans un tel endroit. Ils nous est confirmés que la nourriture provenait bien de l’extérieur de la zone interdite. Durant le repas, nous avons rencontré une canadienne et une biélorusse avec lesquelles nous avons échangé quelques mots. Il était strictement interdit de prendre des photos à l’intérieur de la cantine
Oups’ juste quelques photos !
Nous avons eu très peu de temps pour le repas. Je me souviens surtout d’un dessert à l’ail vraiment horrible: une seule bouchée et ce goût atroce qui donne la nausée vous poursuivait durant plusieurs heures.
Le repas terminé, en avant pour l’endroit le plus proche de ce qu’il reste du réacteur n°4. Être si prêt c’est juste incroyable. Couvert de son sarcophage, 95% des substances radioactives sont toujours bien présentes. Un nouveau sarcophage est en construction, nous pouvons l’observer depuis une certaine distance. Nous y sommes restés peu de temps, le guide nous a laissé 5 minutes pas plus, juste le temps de voir cette structure de nos propres yeux et d’y prendre quelques photos tout en regardant déconcertés ce monument du souvenir. Nous avons entendu à plusieurs reprises le compteur Geiger sonner. Durant la visite, le guide nous a livré quelques détails en anglais.
Nous sommes remontés dans le car et nous nous sommes dirigés vers Pripyat. Une émotion non descriptible jamais ressentie.
Nous avons pu poser le pied sur ce lieu et marcher. Qui peut dire s’être déjà retrouvé quasi seul dans une ville fantôme qui comptait autrefois 50 000 habitants ? De chaque côtés se trouvent des bâtiments. Les vitres brisées, les logements pillés suite à la chute de l’URSS en 1991, la neige de part et d’autre, seul un chemin est dégagé où des véhicules peuvent passer. Nous ne serons pas autorisés à pénétrer dans les immeubles où se trouvent les appartements.
On a passé environ une heure sur place. Durant ce temps, on a aperçu un commerce délabré dans lequel nous pouvions entrer, puis plus loin, nous avons vu le parc d’attraction.
Ce parc tristement célèbre, est une des images fortes de cette catastrophe et celle que je voulais voir. Je me souviens de cette expression figée de mon visage regardant tout autour de moi, me rendant compte de ce que j’étais en train de vivre, de me dire qu’il y a un peu plus de 25 ans d’ici, des gens y ont vécu et attendu impatiemment l’ouverture de cette foire, prévue 4 jours après l’explosion.
En tout, ce sont 250 000 personnes qui ont évacué entièrement la zone interdite. Les villages irradiés ont tous été enterrés à plusieurs mètres sous terre. À certains endroits, tous les compteurs Geiger s’affolaient et rompaient le silence comme au pied du réacteur. Des taux élevés de radiations étaient ainsi signalés (jusqu’à 15 µSv/h). Quand ont sait que la législation française fixe à 1000 µSv par an la dose maximale admissible par l’homme, on se dit qu’il ne vaut tout de même mieux pas s’attarder (Le Sievert est l’unité utilisée pour donner une évaluation de l’impact des rayonnements sur l’homme).
11.07 µSv/h – 2.31 µSv/h
Nous étions assez libre malgré tout sur la visite. Je redoutais d’être encadré à chaque mouvement. On était tous un peu éparpillés sur quelques bâtiments.
Par contre, nous n’avons pas pu voir la piscine et l’école ou d’autres choses encore de cette ville. Plus assez de temps. Nous avions perdu énormément de temps sur le trajet, en plus de l’attente du groupe, et il y avait encore un long trajet pour le retour sous des conditions météorologiques chaotiques.
Il y a donc 30 Km pour quitter définitivement cette « Zone Interdite », et pour cela, c’est par deux contrôles que nous sommes passés pour s’assurer que nous n’étions pas contaminés. Au premier contrôle, un premier guide s’en est allé, le second guide nous a quitté au deuxième Check point, nous apprenons à ce moment (bien trop tard en clair) qu’il parlait français, il nous serre la main et nous dit « Mes amis Belges, merci d’avoir visité la zone interdite, bonne visite de l’Ukraine et bonne continuation pour la suite ».
Si ce contrôle n’avait pas été satisfaisant, que ce serait-il passé ? Une question à laquelle je n’ai pas de réponse précise. Il semblerait qu’il faille faire un séjour de quelques jours, en observations, à l’hôpital. Le car a également subit un contrôle de contamination avant de passer de l’autre côté de la barrière.
Le plus dangereux dans cette visite, c’est la poussière chargée de particules radioactive que l’on pourrait respirer ou qui se déposerait sur nos affaires. Certains vous diront de jeter vos vêtements et chaussures directement à la fin de la visite, ainsi que votre appareil photo et tout objet que vous aviez avec vous lors de la visite, d’autres non, personnellement je ne l’ai pas fait.
Sur le retour pour Kiev, il faisait nuit, la route n’était pas éclairée, à nouveau très enneigée et glissante. Nous sommes arrivés à la capitale avec une heure de retard.
Voyager à Tchernobyl : mon impression
Tchernobyl, ce n’est pas un rêve, je ne me suis pas éveillé un jour en me disant « Oh tiens et si j’allais voyager à Tchernobyl », je ne suis pas allé là pour l’attrait « voyeur » de Tchernobyl. J’ai juste voulu me rendre compte par moi-même ce que c’était réellement, au-delà des documentaires, je voulais voir cela de mes propres yeux.
Certains m’ont littéralement pris pour un fou de mettre les pieds là-bas, m’ont dit que je prenais un risque idiot et pas nécessaire. J’ai donc eu différentes réactions. Mais depuis ce jour, comme pour d’autres voyages que j’ai pu faire par la suite, j’aime pouvoir échanger sur le sujet et apprendre de nouvelles informations à d’autres personnes, qu’elles ignorent peut-être.
Pendant ce moment, cette visite, j’ai préféré ne pas rester totalement avec le groupe, je voulais vivre cette aventure un peu à part, déambuler avec mon appareil photo et ressentir ce genre d’émotions uniques. Hormis quelques individus hilares et jouant avec la neige, c’était un silence pesant qui régnait sur cette ville de Prypiat.
Je n’oublierai jamais la visite de ce lieu. Ce sentiment d’être un être minime, d’être cette petite fourmi au milieu de nul part, au centre d’une catastrophe qui a marqué le monde à jamais, où de nombreuses personnes ont eu leurs vies métamorphosées par la suite.
Tchernobyl est avant-tout à mes yeux un lieu de mémoire, à même titre que les camps de concentration ou les plages du débarquement, ces lieux imposent le respect et le recueillement.
Souvenez-vous de cette catastrophe, cette ville rayée de la carte, ce réacteur qui a explosé laissant des milliards de particules s’éparpiller aux 4 coins du monde.
En conclusion
Si vous désirez voyager à Tchernobyl et Prypiat pour faire cette excursion dans la même configuration que moi (même agence et une seule journée), il vous en coûtera 149$ ainsi que 10$ supplémentaire pour la location d’un compteur Geiger. Il vous est possible de payer en hryvnia (monnaie ukrainienne) également.
En 2020, les tarifs sont plus accessibles qu’en 2012. La demande ayant augmentée, les tarifs ont diminués.
Il faut savoir que nous ne risquons pas grand chose, suite à une telle visite, à partir du moment où nous respectons les consignes de sécurité. Il ne faut pas ramener d’objets de cet endroit ou toucher le sol et éviter tout contact avec la bouche. En étant prudent, notre corps recevra seulement les radiations d’une radio dentaire ou d’un vol intercontinental, sans plus.
Nous ne sommes exposés principalement qu’aux rayons gamma qui traversent tous les matériaux. Il n’existe pas de dispositif particulier pour s’en protéger. Quant aux rayonnement alpha et beta, il suffit de se vêtir correctement pour limiter l’irradiation. Evitez d’y aller en t-shirt, short et tongs. Les taux de radiations vous sont indiqués par votre compteur Geiger, vous constaterez par vous même, dans quels endroit il vaut mieux ne pas s’éterniser . Il faut éviter tout contact avec la végétation.
Sachez qu’en plus du fait de voyager à Tchernobyl, vous pouvez visiter le musée « Tchernobyl » à Kiev, il permet d’en apprendre davantage sur cette catastrophe. De plus, il est très bien conçu, ne coûte pas plus de 3 euros et il est possible d’avoir un audioguide en français. Nous y avons passé environ 2 heures à apprendre tant de nouvelles choses sur cet évènement. Ils mettent en avant les personnes qui ont été directement touchées par la catastrophe et qui ont donnés leurs vies pour ne pas aggraver cet accident. Il y a également plusieurs documents qui ont longtemps été classifiés « top-secret ».
Et vous…êtes-vous tentés de partir voyager à Tchernobyl ? En avez-vous peur ? Aimeriez-vous vivre cette aventure mais quelque chose vous retient ? Les avis de votre entourage ? Ou tout simplement l’avez-vous déjà visité ? Qu’en avez-vous pensés ?
Voyager à Tchernobyl ne vous suffit pas ? Dans d’autres voyages insolites, Je suis également allé visiter le Kosovo et visiter la Transnistrie.
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Bonjour,
J’ai actuellement le livre des témoignages des habitants qui ont vécu Tchernobyl a Prypiat de Svetlana Alexievitch « La supplication Tchernobyl, Chronique du monde après l’apocalypse », ainsi que « Tchernobyl, retour sur un désastre » de Galia Ackerman et « Croissance et Dégradation de la ville de Prypiat et la zone d’exclusion » avec photo des lieux avant et après de David Mcmillan et je me suis intéressée a ce sujet depuis que j’ai joué a Fallout 4, car cet événement on en parle peu, pourtant on devrais beaucoup en parler car cela fait partie de l’histoire, pour moi j’aimerai y aller là bas avec combinaison, chaussure, gants et mask anti radioactive et dosimètre, car je veux découvrir des mes yeux et comprendre et me rappeler les souvenirs des témoignages que j’ai lu et revoir la scène et sentir la sensation qu’ils ont pu vivre. Perso je prendrais pour deux jours, car durant ces deux jours je veux tout voir et je pense voyager solo pour visiter ce lieu. Après je sais qu’il faut rien toucher, sinon la radioactive ce propage sur le corps et après le corps va vite réagir donc perso je ne toucherais à rien et ni la végétation et je conclus que en lisant ton article je savais à quoi m’attendre, donc cela me motive encore plus pour le voyage.
Coucou ! Je viens de lire cet article suite à ton partage facebook. Pour ce qui est de mes impressions, je suis conquise, je pense que malgré son aspect morbide c’est une chose à faire (tout comme les camps) au moins UNE fois pour se rendre à quel point notre nombrilisme nous rend insignifiant (vouivoui my name is socrate isn’t it? Haha) .. Je pense que si un jour j’ai l’occasion d’aller en Hongrie, je me prendrais un jour pour aller visiter Tchernobyl, à mes yeux il n’y a pas « vraiment » de risques comme tu le dis si bien, lorsqu’on respecte les consignes de sécurité ^^ .. Par contre ce qui m’effraie un peu, c’est le fait que des gens arrivent à être hilares dans un tel lieu :-/ M’enfin, on ne refera pas le monde!
Merci à toi pour cet article, il m’a fait voyager 5 petites minutes hihi ! 🙂 Belle soirée.
Coucou, merci pour ton message 🙂 J’imagine que tu voulais dire « Ukraine » et non « Hongrie » ^^ 😀 En effet, tout comme Ground Zero et Auschwitz, ce sont des lieux de mémoire qui permettent de se rendre compte de l’absurdité et de l’ignorance de l’être humain. Une grande tristesse plane sur ces lieux.
Très chouette article. C’est tjs intéressant de lire des articles comme celui-ci. J’aime beaucoup, merci.
C’est un peu comme les articles sur la Corée du Nord. Je ne sais pas si je ferai un pas pour y aller mais je suis heureuse que certains blogueurs nous apportent de beaux témoignages !!
Merci pour ton message Léa 🙂
J’adore aussi lire ce genre d’articles, dont ceux sur la Corée du Nord ^^ Peut-être qu’un jour je franchirai le pas, j’y réfléchis déjà depuis pas mal de temps ^^
j’ai vraiment apprécié la lecture de ton article, le plus près où j’ai été est la région des Carpates en Roumanie, je n’ai pas pris trop de risques 😉 Et tu as même osé prendre des photos à la cantine : sais-tu pourquoi sont-elles interdites à cet endroit précis d’ailleurs ?
Merci pour ton commentaire 🙂 Non, je ne m’en souviens plus, il n’y avait rien de bien particulier pourtant 🙂
Hello !
Je travaille sur le tourisme à Tchernobyl dans le cadre de mon master et j’ai trouvé ton témoignage très intéressant pour mes recherches. Accepterais-tu de répondre à quelques unes de mes questions par mail, notamment concernant tes motivations et ta préparation pour ce voyage ?
Un petit entretien par mail avec toi serais parfait pour mon mémoire !
Merci par avance !
Bonjour Marie-Ange,
Avec plaisir, c’est un sujet qui m’intéresse beaucoup, je te contacte en privé.
Franchement, très bon article… Au début je me disais « arf trop long » puis finalement, je l’ai lu d’une traite tant il est bien écrit. C’est une expérience à vivre je pense…. C’est un peu comme les camps de concentration. Nous n’y allons pas pour le voyeurisme mais pour nous rappeler !
Merci beaucoup pour ton commentaire Thibaut. Ravi que l’article t’ai plu et ce genre de retour fait plaisir.
Je suis également allé visiter les camps de concentration, j’en publierai un article dans quelques mois. Il est certain que cela est loin d’être pour le côté « voyeurisme » mais pour le « souvenir » et la « commémoration » ! Ne jamais oublier ce genre de drames….
C’est une destination qui me m’a jamais passé à l’esprit!
En effet, c’est le cas pour pas mal de monde. Il y a plusieurs destinations qui sont peu communes et c’est ce genre de voyages qui m’intéresse le plus.
C’est vraiment un choix de partir découvrir Tchernobyl. Personnellement, ça ne me tente pas du tout. Peut-être que j’ai encore peur d’une contamination. Même si apparemment c’est assez sécurisé …
Je peux parfaitement comprendre que cela effraie encore du monde, c’est tout de même une des plus grosses catastrophes au monde. J’espère que ce lieu ne deviendra pas une attraction touristique malgré tout, mais il est important de s’y intéresser quelque peu, même si ce n’est que derrière son écran. Peut-être un jour, franchiras-tu le pas…