Est-ce votre première visite sur ce blog voyage ? J’ai quelque chose qui pourrait vous inspirer pour vos prochains voyages : Un guide des 7 villes en Europe à découvrir absolument !
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Faire un road-trip en Europe de l’Est est une belle expérience, ce fut mon premier road-trip. C’est ce voyage qui m’a donné le goût de partir sur de plus longues durées, que pour un city-trip de 3-4 jours. Un voyage véritablement génial dont je garde de très beaux souvenirs.
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40 jours et 40 nuits sur les routes de l’Europe de l’Est
40 jours et 40 nuits sur les routes, qui n’en rêve pas ? Ça a été mon premier voyage en sac à dos ou backpacker. Acheter un sac à dos et partir sur les routes, je suis sûr que vous en rêvez !
Cette expérience, elle m’a forgé, elle m’a donné l’envie d’aller plus loin. Oui ! D’en faire vraiment plus ! De vivres d’autres expériences de voyageurs ! Le voyage, c’est quelque chose qui vous dévore et avec les années, j’en ai davantage pris conscience.
Ce voyage en sac à dos
Ce voyage, je l’ai débuté un an après mon tout premier voyage qui était un city-trip à Rome. Je n’en revenais pas de partir sur les routes d’Europe de l’est. Ça faisait un peu peur à ma famille mais j’avais tout de même 24 ans à l’époque, il était temps de partir vivre ce genre d’aventures et c’est accompagné d’un ami que j’ai franchis ce cap. J’étais encore loin d’avoir le courage de partir seul.
L’objectif de ce voyage était de passer par toutes les capitales des 12 pays traversés.
Nous avions tout réservé avant le départ. Que ce soit les logements ou les transports. À l’époque, je n’osais pas imaginer une seconde partir sans rien réserver.
À l’avenir, j’aimerai partir une nouvelle fois sur un voyage de ce style mais cette fois-ci en solo et sans rien réserver. Me laisser bien plus bercer par l’aventure, se laisser aller tout simplement car le fait de réserver tout à l’avance oblige à devoir respecter cet itinéraire et fait passer à côté de bien des choses.
-> J’ai eu l’occasion de faire cela sur plusieurs voyages en solo dont deux mois dans le Sud de l’Espagne en 2017.
Je vais vous raconter le parcours de ce voyage, ce qu’il m’a apporté, les rencontres que j’ai fais, les souvenirs que j’en ai. Il y a déjà 3 ans que j’y suis allé, et 3 ans plus tard, je vis à Montréal. Attendez quoi, moi le petit belge qui avait peur de partir. Ce voyage a été libérateur.
Voyager en sac à dos, c’est quelque chose, c’est une aventure que seul quelqu’un qui l’a vécu peut comprendre. Si vous ne l’avez pas encore fait et que ça vous démange, franchement foncez, vous verrez à quel point c’est génial ! Même s’il y a des galères de temps à autres, ils deviennent des anecdotes de voyage dont vous rigolerez par la suite.
Si vous ne prévoyez pas un voyage en solo et que vous êtes accompagnés d’un ou plusieurs amis, ou bien même en couple, sachez que ce n’est pas toujours simple. Vivre 40 jours sans interruption avec les mêmes personnes n’est pas toujours ce qu’il y a de plus facile, il peut y avoir des conflits, légers ou plus importants.
Oui, durant ce voyage, il y a eu un ou deux petits conflits, mais ça fait partie du voyage. J’ai appris à ce moment-là que dans un voyage aussi long, chacun avait besoin d’un peu de temps de son côté. Simplement devoir prendre un peu de temps pour soi et pour se relaxer. Découvrir un peu par soi-même et se laisser bercer par des rencontres.
Le parcours
Pour partir à l’aventure avec ce genre de voyage, il faut au préalable réfléchir à un parcours. C’est sur celui-ci que nous avons opté.
Vous pouvez acheter les tickets pour visiter ces villes juste ci-dessous dans la description de mon parcours (Economisez jusqu’à 50% sur vos billets et activités).
Finlande → Helsinki
Estonie → Tallinn
Lettonie → Riga
Lituanie → Vilnius
Pologne → Varsovie – Cracovie – Auschwitz
République Tchèque → Prague
Autriche → Vienne
Slovaquie → Bratislava
Hongrie → Budapest
Roumanie → Bucarest
Bulgarie → Sofia
Grèce → Athènes
Crète → Heraklion
Visiter les capitales d’Europe de l’Est
Le voyage en road-trip en Europe de l’Est
Je vais vous raconter ce voyage de 40 jours en road-trip en Europe de l’Est avec ses moments forts et surtout les souvenirs que j’en ai car je n’avais pas pris beaucoup de notes à l’époque. Vous imaginez bien que sur 40 jours, on pourrait en écrire des pages et des pages, je vais tenter d’éviter d’en faire un trop long roman.
Je passais approximativement 3 jours par destination durant ce road-trip en Europe de l’Est.
Le 26 juillet, j’ai débuté ce road-trip en Europe de l’Est avec un décollage de Bruxelles pour une escale de 5h à Helsinki en Finlande. Nous en avons profité pour « visiter » durant 1h30 la ville d’Helsinki. En si peu de temps, il est clair que c’était juste un passage éclair mais cela permettait tout de même de profiter un peu de cette escale et éviter d’attendre 5h à l’aéroport. Je reviendrai un jour la visiter véritablement.
Ensuite, j’ai connu le vol le plus court de ma vie. 19 minutes pour relier Helsinki à Tallinn en Estonie avec un avion à hélice.
À Tallinn, j’ai visité une prison abandonnée où très peu de visiteurs s’arrêtent. J’ai même failli y rester enfermé car la gardienne fermait la prison alors que j’étais toujours à l’intérieur, ça s’est joué à quelques minutes, voir secondes près… Comment refuser une petite nuit dans une prison abandonnée après tout…
Plus tard, j’ai pris un bus pour Riga, la capitale lettone. Seulement 3 € pour un trajet de 4h30. Il n’y avait que 5 places à ce prix là et pour l’avoir, il fallait être les premiers à réserver.
Ça avait été fait assez de temps en avance. J’ai été agréablement surpris par le style Art Nouveau de Riga, c’est d’ailleurs une des villes les plus représentatives de ce style architectural. J’y ai visité le musée de l’occupation qui retrace l’histoire de la Lettonie de 1940 à 1991 en racontant la souffrance de ce peuple. L’entrée est gratuite et fonctionne sur le principe de la donation. Après cela, nous avons fait, entre autre, un tour dans la ville et la visite du musée de la Bourse.
J’ai alors pris un bus pour Vilnius en Lituanie pour poursuivre le road-trip en Europe de l’Est, 4h30 de trajet également, un peu plus cher mais à peine 12 €. Il était aussi possible de l’avoir à 3 € mais plus de tickets à ce prix là ce jour là. J’y ai visité le musée du KGB, « le musée du théâtre, de la musique et du cinéma », mais également le musée de la banque.
Je me souviens que sur une carte européenne, ils avaient placé Bruxelles beaucoup plus au nord de la Belgique que dans la réalité. J’ai beaucoup aimé cette ville, ma capitale préférée des pays baltes.
Par la suite, c’est avec un bus de nuit que je me suis rendu à Varsovie en Pologne. J’y ai visité la vieille ville que j’ai vraiment apprécié. Un autre jour, la citadelle qui ne m’a pas tant convaincu que ça.
Je me suis dirigé vers la nouvelle ville pour m’en faire une idée. J’ai visité le musée sur l’histoire de Varsovie, malgré qu’il soit très petit, il était intéressant et possédait des photos de la ville totalement détruite lors de la deuxième guerre mondiale.
Ensuite, un train direction Cracovie toujours en Pologne. Dans ce train, les contrôleurs me refusaient la réduction étudiant à laquelle je pouvais pourtant prétendre (oui à l’époque j’étais encore étudiant), ils ont exigé un supplément que j’ai refusé de payer.
Après nous avoir menacé à plusieurs reprises d’arrêter le train (au milieu de nul part) et de nous déposer, ils ont fini par céder. Nous étions dans une cabine de 8 personnes, une femme tentait de nous aider car nous ne comprenions pas le polonais.
Au bout du compte, je me demande si j’y avais bien le droit… Une question restée sans réponse. Une fois arrivé à Cracovie, j’ai eu l’occasion de visiter la vieille ville.
Pendant ce road-trip en Europe de l’Est, plusieurs personnes me disaient que Cracovie était plus belle que Varsovie, pourtant c’est bien Varsovie qui m’a le plus touché. Une petite visite de l’extérieur du château de Cracovie sous la pluie pour ensuite partir en train vers la gare d’Auschwitz.
Je m’intéresse beaucoup à cette partie de l’histoire et je désirais pouvoir visiter ce lieu pour me rendre compte un peu plus de l’horreur. Ce fut dur, vraiment très dur. Encore plus ému par la visite du camp de Birkenau, le plus grand camp de concentration. Une horreur sans nom au prix de la haine et de la souffrance.
Je n’oublierai jamais cette visite. Auschwitz et Birkenau sont émouvants. Des milliers de vies détruites par des monstres dans une incroyable souffrance. Birkenau est gigantesque, une bonne partie des bâtiments a été dynamitée par les Allemands pour tenter d’effacer leurs traces. On y trouve des plaques commémoratives en plusieurs langues.
J’ai pris un train de nuit pour Prague en République Tchèque. Le siège qui m’était réservé était pris par un gros monsieur à l’allure sévère. Un peu couillon, je n’ai pas osé m’en approcher. Et c’est finalement dans le couloir du train que j’ai passé ma nuit, étalé sur le sol avec de nombreux autres backpackers.
Je me souviens de ce contrôleur de train fort peu aimable qui jetait des coups de pieds dans les personnes au sol. La joie. La personne juste à côté de moi a dû être éveillée et se lever au moins 40 fois sur tout le trajet. Une nuit mémorable.
En cherchant notre chemin à Prague, une femme est venue vers nous spontanément nous demander si nous avions besoin d’aide. J’apprécie cela, ça fait toujours plaisir.
J’ai visité le musée du réalisateur tchèque Karel Zeman ainsi que le Zoo de Prague et la vieille ville. Prague était une ville que je voulais à tout prix découvrir, mais après de nombreuses journées intensives, j’étais exténué. Conséquence, je trouve que je n’en ai pas profité à sa juste valeur et je souhaite y retourner un de ces jours.
-> J’y suis retourné en mars 2017 donc voici les lieux à ne pas rater à Prague !
La mi-août approche déjà et c’est un bus pour Vienne en Autriche que je prends où je visiterai le domaine de Schönbrunn avec ces jolis jardins. Vienne ne m’a pas tant convaincu que cela.
Pour poursuivre le road-trip en Europe de l’Est, je suis parti avec un bus pour Bratislava en Slovaquie où j’ai visité le domaine du château et la ville. Une ville qui à mon goût n’avait pas beaucoup à offrir. Était-ce la fatigue qui jouait, oui peut-être un peu, mais sans doute pas uniquement.
Un bus vers Budapest plus tard, me voilà de retour un an après ma première visite de cette jolie ville hongroise. Seulement un an s’est écoulé depuis ma dernière visite mais il y avait pourtant beaucoup de changements, désormais il y avait beaucoup plus de bureaux de change avec des commissions à payer.
J’en ai profité pour m’éloigner un peu et visiter une autre partie avec les grottes Pálvölgy. Il faisait tellement chaud dehors mais si frais à l’intérieur. De beaux lieux à visiter à Budapest !
Lors de mon dernier jour à Budapest qui devait être une étape de repos avant de partir vers la Roumanie, c’était la fête de l’État, différent de la fête nationale. Il y avait beaucoup de monde dans les rues et il était difficile de marcher pour rejoindre la gare. Nous avons failli rater notre train de nuit.
Nous l’avions eu avec grand soulagement, et heureusement, car j’y ai connu l’une de mes plus belles rencontres en voyage. La rencontre d’un groupe de 9 danseurs roumains. Ils étaient répartis en deux cabines de six. J’ai passé ma nuit avec eux, nous buvions du vin de chez eux. Le temps passant, ils m’invitaient à les accompagner dans les montagnes, mais je ne pouvais pas, la suite du trajet était réservée. Florin a étudié en Belgique et parlait un peu français, il traduisait entre eux et nous.
Arrivé à Bucarest et après avoir visité la ville. J’ai revu Alice que j’avais connue pendant mes études en Belgique et qui était venue en Erasmus. Elle nous a fait une visite de la ville bien sympa avec des coins un peu à l’écart.
C’est vers un autre train de nuit que je me suis dirigé ensuite, pour rejoindre Sofia en Bulgarie. Il avait 50 minutes de retard. Le contrôleur avait l’air de tout sauf d’un contrôleur et nous réclamait nos billets. Nous hésitions à lui céder.
Durant cette nuit, on s’est fait réveiller plusieurs fois en sursaut par des douaniers et par le contrôleur. Imaginez la scène, vous entendez la porte s’ouvrir bruyamment, les lampes s’allument d’un coup et on vous hurle « Passeport ».
Plutôt stressé. Surtout lorsqu’ils regardent le passeport durant trois longues minutes sans rien vous dire. On a compris par la suite qu’ils n’avaient pas encore vu de passeports belges et qu’ils sont parmi les moins falsifiables au monde.
Durant ce road-trip en Europe de l’Est, c’est donc Sofia que j’ai visité plusieurs jours, pour ensuite voir Stefan, un ami également venu en Erasmus dans mon école belge. Nous en avons profité pour nous revoir, il habitait en-dehors de la ville et nous avons fait une balade en forêt.
L’avion pour Athènes, en Grèce, se faisait attendre. Athènes que je rêvais de voir mais qui, il faut le dire m’a un peu déçu.
La ville était sale, beaucoup de chiens abandonnés et hormis l’acropole (rapidement envahie de cars touristiques), il n’y avait pas grand chose à faire. Une chose à dire, j’ai découvert la moussaka et c’était incroyablement bon.
Un ferry vers la Crète pour pouvoir profiter un peu de la plage et ses jolies vagues avant de revenir, le 3 septembre, à Bruxelles.
Conclusion du road-trip en Europe de l’Est
Tant d’expériences acquises et de rencontres réalisées durant ce road-trip en Europe de l’Est. Une envie plus intense de repartir à l’aventure. Une envie plus présente de tenter le voyage solo la prochaine fois.
-> Ce que j’ai pu faire en 2014 avec un premier voyage solo à Barcelone et Madrid et ensuite en 2017 avec un autre voyage en solo dans le sud de l’Espagne.
Voilà mon voyage qui a commencé par un avion pour Helsinki pour ensuite rejoindre la Crète en prenant des bus, des bateaux, des avions, des trains…
En avant pour connaître le voyage en solo dans le sud de l’Espagne et en prime quelques anecdotes et commentaires sur les différentes villes traversées.
Avez-vous déjà fait un road-trip en Europe de l’Est ou ailleurs ? Qu’avez-vous préféré ? Quels souvenirs gardez-vous de cette expérience ?
J’ai vraiment envie de faire pareil mais en autostop (et à pied aussi, forcément), mais je me demande si je pourrais échanger avec des gens qui ne parlent peut être pas anglais ni français