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Cet article est un carnet de voyage relatant mon voyage en Savoie et Haute-Savoie à l’été 2018. J’aime bien écrire ce genre d’article et cela faisait un petit moment que je ne l’avais plus fait, alors voici.
Je voyage souvent seul dernièrement. Dans ce voyage, nous étions deux à partir à la découverte de cette partie de la France.
Voyager en Savoie et Haute-Savoie
J’avais une envie folle de découvrir les Alpes. Début juillet, j’ai eu l’occasion d’aller affronter quelques-unes de mes peurs en tentant quelques activités dans les Alpes mais un peu plus au sud que dans ce voyage.
Cette première découverte des Alpes m’avait bien envie de poursuivre mon aventure dans les Alpes.
Nous avons donc concocté un petit itinéraire sympathique pour aller à Annecy, poursuivre ensuite par 3 stations des Portes du Soleil, un petit passage par Chamonix pour voir le Mont-Blanc d’un peu plus près avant de terminer le voyage dans le nord du parc de la Vanoise. C’était la première fois que je mettais les pieds en Savoie et Haute-Savoie. Allez, je vous emmène.
Voyager à Annecy
Après un court arrêt dans le Jura pour avoir un premier aperçu du Belvédère des Quatre Lacs, j’ai continué mon chemin vers le lac d’Annecy. C’était une petite parenthèse et je reviendrai découvrir le Jura à l’avenir.
Premier jour de voyage, la route a été longue. Ce premier soir, je ne vais pas réellement profiter de la ville. Je suis dans un petit hôtel tout simple au bord d’une route à 35 minutes à pied du centre-ville. J’ai opté pour ce qu’il y avait de moins cher et pour pouvoir facilement garer la voiture. Un road-trip sans voiture est plutôt difficile et devoir gérer les stationnements en ville y ajoute un peu de piment.
Ce n’est donc que le lendemain que j’active mes pieds pour rejoindre le centre-ville. Le soleil est là, il brille sur le lac que j’admire avec des yeux rêveurs. La nature m’attire, c’est une certitude, et me retrouver dans des lieux pareils me rend heureux. Ce n’est que la première destination et je pense déjà à tout ce qui va pouvoir me subjuguer tout au long de ce voyage.
Je me promène dans Annecy afin de découvrir au maximum la beauté de cette ville. Vous êtes nombreux à m’envoyer des messages pour me parler de votre amour pour cette ville. Je suis boosté pour en profiter au maximum. Au loin, j’aperçois le pont des amours et m’en vais de suite profiter de cette jolie vue sur le lac.
Annecy est surnommée la Venise des Alpes, et rien que son surnom me donnait déjà envie de découvrir la ville. J’avais évidemment entendu parler du lac d’Annecy mais je ne m’imaginais pas une seconde à quel point il pouvait être aussi beau, aussi grand et aussi vivant.
Le midi, je me pose aux Jardins de l’Europe pour profiter d’un petit pic-nic. Après cela, il me fallait une petite dose de sport, je monte donc à pied jusqu’au château. Il est possible de prendre un ticket combiné avec d’autres visites. Je traverse la cour et j’aperçois un panorama magnifique sur la ville et sur une partie du lac. J’ai bien envie de rester là mais je me dois tout de même de visiter le château d’Annecy.
Une partie des expositions était intéressante, j’ai évidemment un peu moins apprécié la partie axée « aquarium ». Par contre, l’histoire du lac d’Annecy était très intéressante.
Je me promène ensuite de nouveau dans les rues avant d’aller visiter l’ancienne prison où se trouve le Palais de l’île avec un musée permettant de comprendre l’architecture et le patrimoine.
Chaque rue de cette ville m’apporte un sourire, elle est bel et bien vivante avec les différentes œuvres qui la parsème.
Il fait si chaud en cette journée, je m’arrête donc là après de longs moments à déambuler dans Annecy. Le lendemain, la météo annonce une journée encore plus chaude mais j’ai pourtant envie de partir randonner. Y aller sur le temps de midi n’est sans doute pas la meilleure solution. J’opte donc pour visiter la Basilique de la Visitation où je me rends en voiture et où je prends mon pic-nic.
La Basilique est fermée sur le temps de midi jusqu’à 14h, je redescends un peu en ville à pied pour visiter le musée de l’animation. En tant que fan d’animation pour en avoir réalisé quelques-unes en stop-motion (technique d’image par image qui m’a ensuite inspiré l’hyperlapse), je me devais de ne pas passer à côté.
Après la visite du musée et de la Basilique, je me suis éloigné un peu pour partir randonner et découvrir le lac d’Annecy avec un peu plus de hauteur. Je m’en vais vers le Mont Veyrier et le Mont Baron. Après un bon moment de marche, une première vue se dégage sur le lac d’Annecy, c’est incroyablement beau. Le soleil est là et les couleurs du lac sont magnifiques. En tout, 7 km et 3h30 de marche, un beau moment.
Un peu plus tard, la pluie s’invite sur la randonnée mais pas de quoi me décourager de poursuivre cette jolie balade de quelques heures.
Le 3e jour, tout juste avant de quitter Annecy, je me rends aux Gorges du Fier pour découvrir celles-ci. J’avais un beau souvenir des Gorges du Vintgar en Slovénie. J’ai trouvé celles d’Annecy moins impressionnantes mais j’ai apprécié découvrir des visages dans la roche. Sans parler des photos qui montrent les crues et détruisent tout le parcours, c’est impressionnant.
Le périple en Savoie et Haute-Savoie continue !
Voyager aux Portes du Soleil
À présent, il est temps de reprendre la voiture et de partir vers les Portes du Soleil, la seconde étape de ce voyage. Sans rien vous cacher, cette partie-là était un partenariat et l’occasion de découvrir les 3 stations suivantes : Les Gets, Morzine et Châtel.
Pour débuter aux Gets, tôt le matin, c’est une visite guidée avec Michel qui s’annonce. Cet homme connait une multitude de choses sur les plantes et leurs bienfaits. Avec un groupe, nous sommes donc partis dans les montagnes profiter de toutes ses explications autour de l’arnica, des orties ou encore de gentiane. Sans oublier le fait de manger quelques myrtilles sauvages.
C’est durant cette balade que mes yeux se sont posés pour la première fois sur le célèbre Mont-Blanc. Il était bien dégagé, il y avait une belle lumière, c’était juste parfait.
S’en est suivi un parcours d’accrobranches. Et dire que j’en faisais pour la première fois un mois plus tôt, je ne pensais pas en refaire de sitôt. Encore une fois, je me suis contenté que des deux premiers parcours sur les quatre. Affronter ses peurs petit à petit, c’est déjà une victoire en soi.
Cette belle journée s’est terminée dans un lieu incroyable. Un restaurant avec vue sur le Mont Blanc tout en mangeant une fondue savoyarde. Bah oui, forcément, venir en Haute-Savoie et ne pas manger du fromage serait un crime, et ce… même en été. Et là, c’était pour moi l’occasion d’observer une nouvelle fois Mars, mais qui cette fois-ci, montait peu à peu des montagnes. Bon, je dois vous avouer que j’ai mangé bien trop de fromage durant ces quelques jours aux Portes du Soleil.
Le lendemain, la journée a débuté avec une petite session de vélo électrique, c’est à cet instant que ma passion pour les vaches de montagne a débutée. Elles sont belles et font résonner leurs cloches au gré de leurs mouvements. À peine fini le tour que nous partons avec des VTT électriques pour un parcours de 25 km. Toute la côté ascendante est bien plus facile avec un VTT électrique, il faut se le dire. Par contre, certains passages étaient tout de même un peu plus compliqués et il ne valait mieux pas s’arrêter en court de montée au risque de devoir pousser le vélo jusqu’au bout de la côte par la suite. Ça m’est arrivé plusieurs fois mais je me réconfortais avec les vaches. On discutait un peu de la pluie et du bon temps, fort sympathiques.
Après un bon petit repas à midi, il fallait redescendre pour reporter les vélos avant de prendre la voiture et s’en aller vers la seconde étape des Portes du Soleil : Morzine.
À Morzine, il me fallait de nouveau affronter la peur du vide. Je me disais que j’allais pouvoir le faire, qu’il fallait bien tester, que c’était une sorte d’accrobranches plus extrême. À ce moment, je ne me rends pas encore compte de ce qui m’attend.
Arrivé sur place, lorsque mes yeux ont vu cette passerelle, j’ai stressé, vraiment stressé. Je ne voulais pas me laisser démonter, j’ai donc enfilé la combinaison et grimpé la première échelle. Je n’ai par contre pas pu franchir la seconde pour prendre beaucoup plus de hauteur et me retrouver sur le parcours. C’était impossible pour moi, bien trop fou et j’avais encore cette frayeur ressentie durant ma toute première via ferrata. J’ai donc fait demi-tour et laissé mon acolyte tenter seul cette aventure. Il y a des moments où il faut accepter ses limites. Me retrouver avec 35m de vide sur des plateformes en mouvement, bousculées par le vent, me paraissait impossible, et ce, même si le baudrier offrait la sécurité appropriée. J’aurais pu être un des premiers à tester cette activité car elle venait d’ouvrir depuis 3 semaines, mais bon…
Le soir, il faut se détendre. C’est la nuit étoilée, je ne veux pas rater cela. Nous prenons la voiture et tentons de trouver un coin adéquat pour profiter de ce moment. Nous sommes en montagne, nous pourrions nous en sortir et voir un ciel dégagé. Nous repérons un lac non loin, 15 minutes de voiture, de quoi s’éloigner juste ce qu’il faut. Arrivé là-bas, de gros spots s’allument et inondent le ciel, ils préparaient un spectacle pour le lendemain. Pas de chance.
Nous envisageons de retourner à l’endroit où nous mangions la veille ou tout du moins à proximité. L’endroit adéquat repéré, nous nous posons et observons cette jolie voie lactée. Petit à petit, les nuages s’invitent pour couvrir le ciel. Au loin, j’observe l’orage dans les montagnes. Proche de moi, ce sont les grillons ou sauterelles qui chantent.
Je prends quelques photos en posant mon appareil sur le sol en le surélevant avec un gilet ou alors sur la voiture. Je n’avais pas prévu de prendre ce genre de photos durant mon séjour, je n’ai donc pas tout le matériel avec moi. Malgré tout, je m’en sors plutôt bien. Je profite même de cette occasion unique pour réaliser une photo avec le drapeau devant la jolie planète Mars. Encore plus incroyable, lors de cette photo, je vois passer devant moi une étoile filante. Je ne suis pas prêt d’oublier cet instant magique.
Devinez quoi ? Le lendemain, je suis parti randonner avec Véronique, une guide passionnée et intéressante. Bien entendu, je me suis encore retrouvé au beau milieu des vaches. Il y en avait des dizaines et des dizaines et je me suis laissé bercer par ce joli son des cloches.
À la fin de la randonnée, nous avons eu l’occasion de déguster un bon plat dans un chalet d’alpage. Un bon moment reposant avant de reprendre la route et de s’en aller vers Châtel, la 3e station.
Nous ne perdons pas de temps. Nous sommes pile à la frontière suisse, nous prenons un téléphérique pour nous retrouver un peu plus en hauteur et profiter d’une belle vue sur Châlel. Forcément, nous franchissons la frontière à pied au beau milieu des montagnes. Je me retrouve pour la première fois de ma vie en Suisse. Nous y marchons un peu et profitons de quelques paysages.
Tout doucement, en redescendant à pied vers Châtel, le soleil se couche et la lumière est magnifique.
Le soir, un feu d’artifice est tiré au lac de Vonnes à Châtel. Non pas en mon honneur ! Il s’agit du feu d’artifice prévu initialement le 14 juillet mais tiré finalement le 4 août en raison de la météo. Cela tombe bien car je peux en profiter et j’adore cela.
Le lendemain, il est tout doucement temps de terminer ce partenariat et de reprendre la route. Mais avant cela… il fallait bien faire quelque chose de fou. À 2000m d’altitude avec plus de 200m de hauteur, une tyrolienne géante de 2500m en deux sections pointait le bout de son nez. Ni une ni deux, le courage est là et se lancer à 80-100 km/h ne me fait pas peur. J’ai adoré ce moment.
Ah, j’oubliais, c’était la fête au village, l’occasion de profiter d’un petit moment avec des chars avant de prendre la route pour Chamonix.
Durant ce séjour, au niveau de la ville et de la vue de la chambre, j’ai surtout été conquis par Morzine. Au niveau de la nourriture, tant qu’il y a du fromage tout va bien. Au niveau de la vue en mangeant, gros coup de cœur pour le restaurant « Les Chevrelles » et sa vue sur le Mont-Blanc. Au niveau de l’activité, la tyrolienne géante était incroyable. J’ai donc trouvé un peu de tout pour pouvoir me plaire dans ce voyage.
Allez allez, il est temps de continuer ce voyage en Savoie et Haute-Savoie.
Voyager à Chamonix
Depuis Châtel, le chemin le plus court passe par la Suisse. Nous passons par la ville de Martigny qui a l’air magnifique. Sans doute l’occasion de venir y faire un tour à l’avenir.
Mon premier aperçu du Mont-Blanc se fait sous une grosse pluie, et oui, c’est cela la montagne.
J’attends surtout le lendemain en espérant un joli soleil pour profiter de la région. Le matin, je sors de l’auberge où je passais la nuit, et magie… un ciel bleu et une magnifique vue sur cette jolie nature.
Je suis parti au pied du Mont-Blanc ou plutôt l’admirer depuis le centre-ville de Chamonix. Difficile d’être plus proche sans avoir à payer le télésiège au prix quelque peu élevé.
Ce soleil annonce de quoi démarrer une belle journée. Je me rends à la gare de Chamonix afin de prendre le train vers Vallorcine, où j’ai décidé suite à certains conseils de partir y randonner, et de pouvoir y profiter d’une jolie vue sur la Vallée.
Objectif de la journée : se rendre au Refuge de Loriaz. 700m de dénivelé positif pour rejoindre ce refuge. Le temps est beau, les paysages sont jolis, la vue au-dessus sur la vallée est resplendissante. Je n’ai aucun regret.
Je me pose un peu au refuge afin d’y boire une bonne limonade avant de reprendre la route. J’apprends sur place qu’il est possible de dormir dans le refuge. Cela m’aurait bien tenté mais j’avais déjà une nuit de réservée dans une auberge de jeunesse.
Je quitte le refuge qui se trouve à 2000m d’altitude et entame la descente de cette randonnée. Une nouvelle fois, la pluie s’invite sur le retour mais ça se passe bien.
Le soir, une grosse averse de plusieurs heures est bien présente. Je suis heureux de ne plus être en forêt mais à l’abri dans cette gare en attendant que celle-ci se termine.
Le lendemain matin, il ne fait pas très beau et nous prenons la voiture pour nous rendre au parc national de la Vanoise et continue cette aventure en Savoie et Haute-Savoie.
Voyager au nord du parc de la Vanoise
Ce parc national est le premier parc national à avoir été créé en France. J’attends depuis si longtemps de pouvoir le découvrir.
Le parc est immense et il n’est donc pas possible de profiter de son entièreté. Nous avons donc opté pour en découvrir le nord durant 3 jours. Nous avons trouvé un petit appart pas cher qui puisse nous permettre de nous rendre facilement sur les 3 sentiers que nous avions préalablement repérés.
Malgré tout, étant donné qu’il s’agit là de routes de montagne, le trajet pour s’y rendre prend 3h aller-retour chaque jour.
Le premier jour, nous nous rendons au tour de l’aiguille de la Vanoise et col de la Vanoise qui est une randonnée difficile, tandis que le second se trouve au glacier de la Martin et le dernier au lac de la Sassière.
Nous mettons 9h avec les pauses sur la première randonnée, 2h30 pour la seconde et environ 2h30 sur la dernière qui est la plus facile.
Durant ce tour à l’aiguille de la Vanoise, la première partie grimpe fortement. Nous sommes partis tôt afin de profiter au maximum de ce lieu, nous montons sur 700m de dénivelé pour voir un télésiège devant nous amener beaucoup de monde. Finalement, le fait d’être parti tôt ne nous permet pas de profiter d’une solitude avec la nature. Il y a un premier refuge près du télésiège. Le sentier est rempli de monde mais les paysages qui parsèment les alentours sont magnifiques. Nous nous dirigeons vers le lac aux Vaches. C’est principalement là que les personnes vont avec leurs enfants.
Après une jolie pause, nous reprenons la route pour nous diriger vers le second refuge afin d’y prendre un petit repas. Nous jetons un regard à la météo et réalisons que nous ne devons pas traîner davantage. Nous souhaitons réaliser la boucle nous ramenant vers le premier refuge. La pluie s’invite, le sentier est glissant et parsemés de nombreuses pierres. Cela n’a rien avoir avec la partie bien aménagée avant le refuge pour les familles. Je réussis à glisser et à me cogner le bassin sur la pierre en faisant une roulade. Heureusement, rien de cassé mais de beaux hématomes de part et d’autres des cuisses.
Sur cette partie du sentier, je vois un couple avec des jeunes enfants d’à peine 4 à 8 ans je dirais. Je trouve cela si inconscient. Plus loin, un couple de personnes âgés, la femme est en difficulté et a un bras en écharpe. Nous proposons notre aide mais nous répondent que ça va aller. Nous continuons notre chemin qui est de plus en plus glissant. Bien heureux d’être arrivé à la fin de cette grande descente, nous profitons rapidement du paysage avant de devoir remonter par un col afin de rejoindre le premier refuge de l’autre côté.
Nous réalisons une petite pause à ce refuge histoire de se remettre de tout ça mais sans pour autant trop traîner. Et oui, nous refusons de prendre le télésiège et 700m de dénivelé négatif nous attendent encore.
C’était la randonnée la plus difficile de ma vie, 16 km que je ne suis pas près d’oublier et dont j’ai savouré chaque seconde. Même la chute…
Le lendemain, pour la seconde randonnée, nous optons pour nous rendre vers le Mont-Pourri. Le nom est marrant, la météo de ce jour l’est beaucoup moins. Nous réalisons que nous aurons peu de chance d’en profiter au maximum mais souhaitons tout de même tenter l’aventure.
En avant pour le Glacier de la Martin. Après 300m de dénivelé, les paysages deviennent magnifiques, même sous la brume. Nous avançons, à un moment, la pluie s’invite. Forcément, que serait la randonnée sans la pluie. Nous décidons de continuer vers le refuge tout en suivant attentivement la météo car un gros orage est annoncé. Nous marchons pendant 30-40 minutes sous la pluie en faisant bien attention de ne pas glisser une nouvelle fois.
Le refuge est bondé, impossible d’y rester, nous attendons juste que la pluie se calme. Une fenêtre s’invite, de belles éclaircies. Il serait inconscient d’aller jusqu’au glacier car le temps de redescendre le tout, nous serions sous l’orage. Nous décidons donc de redescendre en 1h, juste le temps de l’éclaircie. Sous le retour, la brume monte de plus en plus jusqu’à nous retrouver complètement sous les nuages. C’est impressionnant, comme l’impression de se retrouver dans le livre « Brume » de Stephen King. La visibilité est quasi nulle durant quelques minutes. Cela ne dure pas bien longtemps et pouvons continuer notre chemin jusqu’à la voiture.
Pour la dernière randonnée, nous avons peu de temps et optons pour une randonnée facile à plus de 2000m d’altitude. Les chemins en voiture pour arriver jusqu’au parking ne sont pas toujours rassurants. Un grand vide d’un côté et surtout la place pour ne laisser passer qu’un véhicule à la fois. En y allant tôt le matin, le parking est quasi désert, et donc la route l’est aussi.
Nous randonnons vers le lac de la Sassière, aucune difficulté particulière. Nous nous posons 1h15 plus tard durant un quart d’heure au lac avant de reprendre notre route vers le parking. Plutôt que de faire un aller-retour, nous optons pour une petite boucle afin de nous retrouver sur un vrai sentier de randonnée et non le sentier tout-terrain à l’aller. L’occasion de passer dans un champ avec… des vaches ! Et oui, il me fallait bien finir ce séjour en beauté.
Sur le parking, tout est complet, le monde afflue. Nous sommes donc bien prudents pour redescendre les petites routes.
Ce sont là 3 jolies randonnées qui ont permis de découvrir de magnifiques paysages et même d’y apercevoir à plusieurs reprises des marmottes. Je souhaite vraiment venir découvrir le sud du parc de la Vanoise, j’avais comme l’impression de revivre un peu ce que je vivais dans l’ouest canadien avec de jolies randonnées.
Randonner au Parc de la Vanoise
Fin du voyage en Savoie et Haute-Savoie
12 jours, ça passe vite mais ce voyage a été intense. 12 jours à la découverte d’une région magnifique. Je n’ai qu’une envie, celle d’y revenir et de découvrir ces paysages en hiver.
En 12 jours, en comptant la route, il est compliqué de découvrir l’entièreté de la région. Vous avez été plusieurs à me recommander des lieux à voir en Savoie et Haute-Savoie. Vous pouvez être certains que j’y retournerai un jour pour en découvrir davantage.
Avez-vous déjà eu l’occasion de voyager dans l’un de ses lieux ? Si ce n’est pas le cas, j’espère sincèrement que mon récit vous donnera envie de partir découvrir la Savoie et Haute-Savoie.
Merci pour cet article 🙂
Avec plaisir 🙂 Bon séjour à vous dans cette belle région 😉