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Faire le Ravel de Dinant à NamurMon envie de randonner en Wallonie ne s’arrête pas. Après avoir réalisé le parcours de Namur à Charleroi via le RAVeL, je me suis attaqué au RAVeL de Dinant à Namur.

 

 

Parcourir le RAVeL de Dinant à Namur

J’ai souhaité débuter mon RAVeL à Dinant afin de profiter de la ville et de ses alentours sous la brume d’octobre. J’ai été agréablement surpris par ce RAVeL longeant une partie de la Meuse.

En effet, après avoir eu l’occasion de découvrir la Sambre de Namur à Charleroi sur le RAVeL W6, j’avais bien envie de voir l’un des autres cours d’eau importants de Belgique. J’ai donc parcouru 28 km pour 38 000 pas en 7 heures (au lieu des 48 km en 2 jours pour l’autre RAVeL). Je tente de me mettre à chaque un défi un peu plus élevé pour voir jusqu’où je peux aller physiquement.

 

Mon carnet de voyage sur le RAVeL W5 Dinant-Namur

Il n’est pas 5 h et ce n’est pas Paris qui s’éveille. Là, je suis à Dinant, et après avoir pris deux trains, il est 8h et Dinant s’éveille sous une brume magique.

Je regarde la Cathédrale et le Pont de Dinant avec ces nombreux saxophones. Dinant, c’est pour moi une partie de ma vie sans pourtant n’y avoir jamais habité. Auparavant, je n’y suis venu qu’à deux reprises. La première pour venir saluer mon idole Adolphe Sax et visiter sa maison devenue un petit musée. il n’est autre que l’inventeur du saxophone. En effet, durant une période de mon existence, j’étais un saxophoniste.

 

8 ans à jouer de cet instrument que j’ai finalement stoppé pour me concentrer sur mes études en Arts Numériques à Tournai. Des fois, cet instrument me manque, sa sonorité si particulière, son design si inspirant, cet instrument à vent qui me faisait expirer l’air pour en sortir de belles notes. Qui sait, peut-être qu’un jour je reprendrai, en tout cas je l’espère. Disons, que c’est compliqué en voyageant régulièrement. Enfin soit, je m’égare déjà.

La seconde fois où je suis venu à Dinant, c’était pour tourner l’hyperlapse sur toute la Belgique que vous pouvez retrouver juste ci-dessous.

 

 

Je prends quelques photos, ici et là, passant sur le pont et sous le pont. Tant d’endroits depuis lesquels observer cette ville, cette architecture et son ambiance matinale.

20 minutes passent rapidement lorsque je regarde l’heure et que je me dis « Jérôme, il est temps de démarrer si tu veux pouvoir faire tes 28 km avant la tombée de la nuit ! ». Oui, des fois je me parle en voyage, ne vous en faites pas.

Je fais mes premiers pas sur le RAVeL de Meuse que j’observe déjà quelques animaux sur l’eau, quelques animaux dans les airs. Un calme absolu sur l’eau. La brume est toujours là, le soleil, petit à petit, se lève pour éclaircir ce début de journée. 

Je marche et plus j’avance, plus je me rends compte à quel point je souris. J’ai envie de voir ce que la Meuse peut m’offrir en terme de paysages et de sensations. Des fois, il n’en faut pas beaucoup pour être heureux. J’ai tellement cette grande envie en moi de me tester physiquement mais encore plus de découvrir ma Wallonie. Elle est belle, j’en suis sûr mais pourtant je la connais si peu. J’ai étudié dans ma petite ville de Jemeppe-sur-Sambre, puis à Namur et enfin à Tournai. J’ai vécu 3 ans à Tournai et j’ai adoré cette ville médiévale. J’ai davantage envie de découvrir les alentours de ma région d’origine.

Je donne un dernier regard à Dinant où j’admire le reflet parfait sur l’eau de son architecture. La cathédrale commence à sortir de son brouillard et les oiseaux survolent ce paysage.

Plus loin, ce sont des canards que j’observe, un peu moins nombreux que sur ma ballade de la Sambre. Il reste une légère brume sur l’eau mais j’espère en voir bien plus par la suite. Lors d’une ballade, il faut aussi réussir à s’arrêter sur les détails et prendre le temps de les observer.

J’aperçois ma première péniche qui rompt le calme apaisé de l’eau, les vaguelettes arrivent et caressent mes chaussures. Le bord du cours d’eau n’est pas très haut.

Plus j’avance et plus le soleil commence à dominer la colline jusqu’au moment où j’entre dans la vallée. Là, aussi surprenant que cela paraisse, je me retrouve dans une atmosphère mystique. Cette impression de vivre un peu le célèbre roman de Stephen King, la brume.

Je me pose un peu au bord de l’eau. Deux femmes passent et me demandent : « Vous n’avez pas trop froid comme ça ? ». Et je réponds tout simplement « Non, le temps est parfait. » en souriant. J’aime cette fraicheur du matin où le visage picote un peu.

Le soleil tente de percer cette brume mais c’est encore pour le moment un échec. Pourtant, il est déjà près de 10 h. Quelques pêcheurs, une femme promenant son chien, la petite barque flottant sur l’eau. J’ai l’impression d’avoir devant moi le tableau parfait de cette journée.

Un peu plus loin, l’eau est si calme, si belle et reposée. La brume n’a pas pas encore tout à fait réussie à se disperser. C’est un mélange de contraste que je trouve subjuguant.

Au fur et à mesure de mes pas, ce que j’apprécie le plus, c’est le volume. Je me demande qui pouvait bien dire que ce pays était plat. Bien entendu cela ne vaut les Alpes, ce ne sont que quelques mètres. Et même si cela n’est pas non plus comparables aux paysages québécois et de l’ouest canadien que j’ai eu l’occasion d’observer, je la trouve belle ma Wallonie.

J’admire régulièrement les couleurs automnales qui sont resplendissantes à cet instant. Le contraste de couleur est magnifique et j’ai bien choisi ma semaine pour vivre cette expérience. 

Je traverse différents lieux avant de m’arrêter aux environs de Godinne pour mon repas de midi. Et là, j’aperçois des parapentistes, j’aurais presque envie d’être là-haut avec eux. Je me replonge dans les souvenirs de cet été lors que j’ai eu l’occasion d’affronter plusieurs peurs et de vivre des expériences en parapente, en rafting, en via ferrata et bien d’autres choses.

D’ailleurs, voici la vidéo de mon séjour dans les Alpes :

 

 

Ensuite, je reprends mon chemin car il me reste encore bien des kilomètres à parcourir pour rejoindre Namur, cette ville où je passais une partie de mon adolescence avec des amis.

Tout doucement Pronfondeville pointe le bout de son nez. Je viens d’effectuer 14 km et il m’en reste encore 14 mais ça va, je ne dépéris pas encore.

Ce que j’ai particulièrement apprécié au bord de l’eau à Profondeville, ce sont les pavés, mais pas n’importe quels pavés. Sur certains, j’y aperçois des citations ou bien des proverbes. Lire cela au bord de Meuse pendant une randonnée, sans en louper un seul, j’aime bien. Je trouve cela inspirant car certaines peuvent représenter beaucoup de choses à mes yeux.

Un peu plus loin, j’aperçois des maison et restaurants en hauteur. La vue de là-haut doit être incroyable mais je me demande bien si j’oserais vivre dans un tel lieu, mieux vaut ne pas avoir le vertige.

Tandis que Wépion arrive, où je ne prends pas le temps de profiter de ses fraises, je me pose sur un banc, puis au bord de l’eau, pour regarder le château de Dave.

Et voilà qu’au loin, j’aperçois la Citadelle de Namur. J’en suis à la fois content car j’arrive à la fin de mon effort physique mais un peu triste que cette jolie balade se termine. Mes pieds s’en sentent pourtant tout doucement soulagé.

Je me rends compte à quel point le fait de parcourir la Meuse est un joli moment à vivre. Par son calme, tout d’abord, car je n’ai vu passer que 3 péniches au lieu de la trentaine sur deux jours avec la Sambre, et ensuite, par son côté plus résidentiel qu’industriel.

Ce genre de balade me permet d’améliorer un peu mon équipement de randonnée. L’air de rien, 28 km avec un frottement constant aux pieds, ça laisse des petites ampoules. Chose que je souhaite éviter à l’avenir et dont j’ai acheté le nécessaire pour ma prochaine aventure que je vous partagerai aussi sur le blog et sur les réseaux. Pour suivre mes aventures en direct, retrouvez-moi sur Instagram et découvrez quelques autres contenus sur Facebook.

Allez, je vous laisse car je songe vraiment à continuer à parcourir quelques sentiers du RAVeL.

 

Quelques informations sur le RAVeL en Wallonie

Si vous souhaitez effectuer le même parcours que moi. Sachez que depuis la gare de Dinant, vous pouvez rejoindre très facilement le RAVeL au Pont de Dinant en 300 m. De là, vous pouvez passer sous le pont et démarrer votre randonnée vers Namur. Si vous souhaitez l’effectuer dans l’autre sens, vous pourrez facilement rejoindre le sentier du RAVeL en vous arrêtant à la gare de Jambes pour rejoindre le Pont de Jambes avec 800m de marche. La gare de Jambes est plus proche de ce RAVeL que via la gare de Namur.

 

Le RAVeL W5 – D’une Vallée à l’autre se fait en 3 étapes :

  • La première allant de Hoegaarden à Namur en 40 km
  • La seconde de Namur à Dinant en 28 km
  • La dernière de Dinant à Givet (France) en 23 km

 

Le RAVeL W5 fait 91 km, cette balade est parfaite pour parcourir la Wallonie du Nord au Sud. En effet, celle-ci démarre en Flandres pour s’arrêter en France. Il n’y a plus qu’à vous offrir une balade à vélo ou bien à pied. Le sentier RAVeL W5 n’est pas le seul existant, vous pouvez vivre de belles aventures sur plusieurs itinéraires régionaux, à savoir :

  • W1 : Entre Dendre et Hauts-Pays – De Grammont/Geraardsbergen aux Honnelles / 71 km
  • W2 : La Véloroute de la Bière – De Braine-l’Alleud/Waterloo à Aix-la-Chapelle/Aachen (Allemagne) / 177 km
  • W3 : La Véloroute des Carnavals – De Tubize à Chimay / 111 km
  • W4 : Canaux, fleuves et rivières – De Leers-Nord à Anhée / 188 km
  • W5 : D’une vallée à l’autre – De Hoegaarden à Givet (France) / 91 km
  • W6 : Au fil de l’eau – De Chaudfontaine à Erquelinnes / 164 km
  • W7 : Sur la route des Ardennes – De Lanaye à Bouillon / 207 km
  • W9 : La Véloroute grandeur Nature – De Raeren à Martelange / 157 km

Pour en savoir plus, visitez le site RAVeL et Véloroutes, c’est là que j’ai pu trouver quelques infos sur mon parcours.

Découvrir mes différents carnets de voyage sur le RAVeL.

 

Avez-vous déjà eu l’occasion de découvrir cette portion du RAVeL Dinant-Namur ? Si ce n’est pas le cas, cet article vous donne t-il envie de tenter l’aventure ?

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