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Affronter ses peurs, faire du sport adrénaline dans les alpesSérieusement ! Oui, je l’ai fait ! Je suis parti affronter mes peurs durant 5 jours. C’est à l’occasion d’un voyage dans les Alpes en été que j’ai pu affronter tout cela. La peur du vide, la peur de l’eau, la peur de l’adrénaline… Tout ça, c’est du passé ! Ou presque !

 

J’ai affronté mes peurs dans les Alpes

Dans ce carnet de voyage, je souhaite parler avec vous de tout cela. Lorsque l’on m’a proposé de partir tester plusieurs activités axées autour de l’adrénaline, c’était comme cette question qui m’était posée pour mon premier voyage. « Oui » ; « Non » ; « Peut-être ». Je lisais le programme et je ne m’imaginais pas faire du rafting, du parapente ou encore de la via ferrata. C’était au-dessus de mes forces mais je crois qu’au fond de moi, j’avais envie de franchir cette barrière de l’impossible.

Faire du sport adrénaline dans les Alpes - Parapente

 

Le départ pour les Alpes

Comme pour mon premier voyage, les réponses se sont bousculées dans ma tête et j’ai répondu un « OUI » plutôt rapidement. À peine envoyé ma réponse que je me disais « Jérôme, es-tu sûr de ce que t’es en train de faire ? T’as peur de tout ça, ce n’est peut-être pas une bonne idée ! ». J’ai alors mis mon cerveau en pause en attendant le départ et ainsi me laisser vivre tout ça avec la boule au ventre.

Avec une équipe de journalistes, nous nous sommes rendus depuis Bruxelles à la station « Les 2 Alpes ». Mon train pour Bruxelles avait tellement de retard au matin que j’avais peur d’arriver en retard à la gare de Bruxelles-Midi alors que je m’étais levé à 3h30 pour pouvoir prendre le premier train vers la capitale belge. Dans le malheur de ce retard, cela m’a permis d’aller acheter le journal dans lequel un article m’était consacré suite à mon annonce de l’écriture de mon premier livre « Voyager sans se ruiner ». 

Livre voyager sans se ruiner presse

En consultant mes mails, j’ai lu qu’une journaliste souhaitait m’interviewer en radio en direct à 8h30. Seulement, j’étais dans le TGV pour Lyon. Nous avions décidé de reporter l’interview à 10h45 car je descendais du train à 10h30. Malheureusement, le TGV avait prit plus de 45 minutes de retard. Résultat, j’ai été appelé alors que j’étais toujours dans le TGV. L’interview devait durer 3-4 minutes et on m’avait prévenu que si cela coupait, l’on ne pourrait pas me rappeler. J’attendais cette opportunité d’un direct en radio nationale depuis des années avec mes différents projets menés. 50 secondes… juste 50 secondes avant que ça ne coupe et à peine le temps de répondre à une question et demi ! Triste, mais c’est comme ça ! Une aventure bien plus stressante m’attendait.

 

Bonjour les 2 Alpes, en vol pour le parapente

Héléna, l’attachée presse de l’office du tourisme des 2 Alpes, vient à notre rencontre. Après un repas léger (heureusement), nous partons rapidement à l’attaque d’une première activité. Le parapente, cette toile se trouve devant moi. Je dois m’accrocher au pilote avec un câble, il me dit « Vas-y, court ! ». Je cours mais… vu ma force de mouche, la toile se lève et je pars en arrière. Je me relève rapidement et on fonce. Quelques secondes ! À peine quelques secondes et je suis dans les airs. Je pose mon fessier dans ce fauteuil et le vol démarre. Mes pieds quittent le sol, la distance augmente progressivement et je regarde le vide grandir. Les courants d’airs m’emmène plus haut et me font tourner. Ma GoPro en main, je filme tout cela en tentant de réaliser que je vis bien ce type d’expérience. 

Faire du sport adrénaline dans les Alpes - Parapente

Sérieusement, je suis en train de faire du parapente ! Je n’en reviens pas. On échange quelques mots avec le pilote qui fait cela depuis près de 25 ans. Incroyable cette passion, cette sensation de liberté, de flotter dans les airs tel un oiseau. J’ai les fesses au fond du fauteuil mais je ne suis pas dans un avion, je sens le vent caresser mon visage, je vois l’ombre du parapente au sol. Je vole, oui je vole !

Faire du sport adrénaline dans les Alpes - Parapente

Le vol dure un quart d’heure. Je me sens bien malgré le stress. À la descente, je me sens un peu plus nauséeux, j’ai hâte de me poser mais les vents sont un peu plus violents, il faut patienter. J’inspire, j’expire, j’inspire, j’expire, je me pose. Mes pieds touchent le sol, je suis heureux. Mes doigts sont comme bloqués, je n’arrive plus à les bouger, c’est comme si le sang n’avait plus circulé pendant de longues minutes. Le pilote me dit de me lever avec le matériel et de le suivre, j’avais l’impression de ne pas pouvoir y arriver mais ça a été. Je me suis juste posé quelques minutes ensuite le temps de reprendre mes esprits et de me dire « Je l’ai fait ! J’ai affronté une première peur ! »

Demain, deux autres activités m’attendent, ça va être génial même si la boule au ventre continuera d’être présente.

Le soir, je me pose à l’hôtel et profite un peu de la vue sur les montagnes par la fenêtre avant de m’endormir comme jamais.

 

Un premier cours de ski

La veille, nous étions allés choisir notre matériel de ski. Skier en été peut sembler étrange. C’est bel et bien début juillet que je suis monté sur un glacier à plus de 3400m. Nous prenons le téléphérique, le trajet est un peu long car nous passons tout de même de 1800m à plus de 3000m. Je n’étais jamais allé si haut, la dernière fois, c’était à 2400m lors d’une randonnée dans les montagnes canadiennes.

Je profite de cette montée pour admirer les nuages entre les montagnes. Un si beau spectacle. Arrivé au sommet, mon premier cours débute. Au début, je suis très hésitant et au moindre glissement de mes skis, je stresse par cette peur de me retrouver sur le sol. J’ai un moniteur que pour moi pendant près de deux heures et il prend le temps de tout m’expliquer correctement. 

Faire du sport adrénaline dans les Alpes - Ski en été

Les glissades sont de plus en plus longues, de moins en moins hésitantes et de plus en plus passionnantes. Je tente différentes choses sur les conseils de mon moniteur.

Apprendre à skier en 2h, c’est bien trop peu. Il m’aurait fallut plusieurs jours mais c’est surtout une bonne première initiation qui me motive à poursuivre l’aventure à l’avenir. En fait, oui, je pense bien que j’aime le ski et que cela n’est pas si stressant que ça une fois la première barrière franchie.

 

À l’eau pour du rafting

J’aime pas le vide mais je pense que j’aime encore moins l’eau. Cette peur constante de se noyer est présente depuis toujours. Ça doit remonter à mon enfance où je me souviens qu’un professeur de sport m’avait jeté dans une piscine où il y avait une profondeur de 3m. Je n’avais pas pied bien évidemment… depuis lors s’en est une peur bleue.

Faire du sport adrénaline dans les Alpes - Rafting

Comme pour toutes les activités, je me devais avant mes 30 ans de tenter cette aventure de rafting sur le Vénéon. Je n’étais vraiment pas rassuré, l’eau provenait des glaciers et était glacée. Au fur et à mesure, je me suis rendu compte qu’il ne fallait que suivre les consignes du moniteur et que tout se passerait bien.

C’était tout de même une belle expérience mais dont j’étais heureux que la fin arrive après 25 minutes.

 

VTT en montagne

Ouah je n’étais plus monté sur un vélo depuis bien 15 ans. Oui comme quoi ! Ce n’est pas l’activité qui me stressait le plus durant le séjour bien que je me questionnais sur le nombre de fois où j’allais m’étaler dans la descente.

Après une petite initiation où l’on nous apprend qu’il faut oublier de freiner uniquement qu’avec le frein arrière, nous prenons le téléphérique pour nous rendre au-dessus de la montagne.

Faire du sport adrénaline dans les Alpes - VTT en montagne

De là, je débute la descente où je prends rapidement confiance en moi. Je m’aperçois que je peux facilement freiner avec les deux freins tout en admirant ce paysage magique. Après un joli parcours, me voilà déjà au pied de la montagne. C’était si rapide mais si beau. Cette expérience a d’ailleurs été l’activité que j’ai le plus apprécié de mon séjour et j’ai bien envie d’en refaire.

 

Attention, le vide intense est là ! Faire de la Via Ferrata…

Après ces 4 activités dans le parc national des Écrins dans la station « Les 2 Alpes », il est temps de se rendre à « Montgenèvre », à la frontière italienne. L’occasion de parcourir l’une des plus belles routes de France avec « La route des Grandes Alpes » !

À peine arrivé sur place qu’il faut enfiler un baudrier pour partir vaincre la plus grande peur en moi : le vide. Le vide ou l’eau ? Hmmm, ce doit finalement être deux peurs du même niveau.

Les premiers pas se font sur un pont tibétain. Il est un peu grand et le vent le fait bouger. Je m’en pisserais bien dessus mais je sais que quelque chose de pire encore m’attends donc autant rester au sec.

Faire du sport adrénaline dans les Alpes - Pont tibétain

Vincenzo, qui travaille à l’office du tourisme de Montgenèvre, est derrière moi. Nous discutons un peu tout en avançant, ce qui me permet de tenter un minimum de faire abstraction du vide. Le premier pont franchi, je me sens soulagé jusqu’au moment où je découvre que ce n’était qu’une très petite partie de franchie. Il m’annonce tout fièrement « C’est le plus long pont tibétain au monde, il fait plus de 400m. 468m ! ». Ma réponse si rapide : « C’est une blague ? »

Malheureusement non ! Allez, je me trouve en Italie pour vivre cette aventure, je vais aller jusqu’au bout. Je suis un peu lent mais je vais y arriver.

Après avoir eu le courage de réaliser un parcours de plus de 400m sur un pont tibétain pour la première fois de ma vie, j’ai vu se dessiner devant moi la via ferrata. J’espérais tellement que celle-ci soit courte mais après le premier virage… ce long fil se présentait devant moi. Je n’osais même plus lever les yeux, ou même les baisser, tant la sensation de vertige était forte. J’espérais tellement que ça s’achève mais je devais aller jusqu’au bout. Pas d’autres choix ! 

À chaque fois que j’espérais voir le bout arriver, il y en avait encore et encore ! Après 45 minutes à tenter de surmonter cette plus grande peur en moi, et des moments où je me demandais ce que je faisais là sans savoir que faire, je suis arrivé au bout ! Le soulagement le plus intense de ma vie et des souvenirs à la GoPro avec des « P***** qu’est-ce que je fous là ! ».

Faire du sport adrénaline dans les Alpes - Via ferrata

À 2 ou 3 reprises, je me suis senti bloqué, comme tétanisé sans savoir quoi faire. Je tremblais comme jamais et c’est là que j’ai réussi à reprendre le contrôle de moi-même en fermant les yeux, en me disant « Relax, courage, tu vas y arriver, respire ! ».

Je ne pouvais pas trembler comme ça jusqu’au bout. Après 300m de longueur pour 90m de dénivelé, je venais de réaliser ma première via ferrata. Ce n’était pas la plus difficile, forte heureusement, mais je l’avais fait.

Sincèrement, je ne sais pas si j’arriverais à nouveau à affronter cette peur là un jour, l’avenir le dira.

Après la via ferrata, c’était un nouveau pont tibétain encore plus impressionnant qui se dressait devant moi. 76m de longueur pour 70m de hauteur. Plus haut que ceux du début, et pourtant, cela ne me stressait même plus une seule seconde. Comment stresser à nouveau après avoir vécu cette via ferrata qui a été la plus grande peur de ma vie.

 

Rafting encore et toujours

Quand tu réussis à franchir ta peur de l’eau une fois, peux-tu la franchir une seconde fois ? Je n’en avais pas très envie à vrai dire mais je m’y suis lancé.

J’avais eu peur des 25 minutes en rafting ! Et bien, là, j’en avais pour 1h15-1h30 ! Youhou..

Cependant, j’étais à peine sur le bateau gonflable que je me suis senti détendu. Nous étions un peu plus nombreux sur le bateau que la première fois. Nous avancions, le paysage était encore plus beau que la première fois, la tenue de 3mm d’épaisseur protégeait bien du froid et des rafales d’eau, et surtout cette fois-ci, mes pieds étaient protégés avec une vraie protection contre le froid. J’aime pas avoir froid aux pieds ah ah…

Faire du sport adrénaline dans les Alpes - Rafting

C’était du rafting de catégorie 2, donc destiné aux débutants, et non les catégories bien plus sportives. De temps en temps, sur les 12 km de traversée, se trouvait des moments plus intenses. Cette fois-ci, j’appréciais réellement les moments où il fallait pagayer et où c’était légèrement plus sportif. Bon, bien-entendu, je ne voulais absolument pas tomber à l’eau. Il ne faut pas déconner !

 

Faire du vélo électrique en montagne

Je n’avais jamais eu l’occasion de tenter l’aventure du vélo électrique en montagne. Comme pour le VTT, je n’avais pas une vraie peur pour cela. Une petite initiation au vélo électrique avant de débuter la ballade. L’occasion de s’apercevoir des différents niveaux d’assistance électrique. C’est tout de même fou à quel point on peut se sentir projeter et soutenu en pédalant.

Faire du sport adrénaline dans les Alpes - Vélo électrique montgenèvre

En avant pour grimper la montagne, c’est tellement moins fatiguant avec un vélo électrique. En plus, j’ai un fat bike. J’en avais vu au Canada pour rouler sur la neige mais je n’avais pas eu l’occasion de tester cela. Au moins, j’en ai un ici !

Faire du sport adrénaline dans les Alpes - Vélo électrique montgenèvre

 

 

 

 

 

 

 

Arrivé au sommet, une vue magnifique se dégage sur les montagnes environnantes. C’est juste incroyablement beau ! Tellement beau que je me serais bien posé devant ces paysages pendant 1h ou 2h.

J’apprends que le Fort du Chaberton n’est pas très loin. Je suis fasciné par l’histoire de ce lieu et je vous invite à vous renseigner sur cela. Si jamais, les YouTubeurs de Mamytwink ont réalisé une vidéo là-bas.

Ce que j’ai le plus apprécié de cette activité ? La descente !

Je me sentais en confiance au point de rouler volontairement sur des cailloux afin d’augmenter les sensations. J’aimais bien lorsque l’on prenait de plus petits chemins de terre. C’est clairement une activité que je souhaite revivre.

Par contre, deux jours de suite à faire du vélo, je ne sentais plus mon postérieur mais ça avait été une aventure géniale.

 

Accrobranche

J’ai souvent entendu parler de ce genre d’activités mais je n’ai jamais eu l’occasion de tester. De nouveau, j’enfile un baudrier afin de vivre la dernière activité de mon séjour.

Faire du sport adrénaline dans les Alpes - Accrobranche

Après quelques explications sur les différentes parties du baudrier, il est temps de débuter ce petit moment émotionnel.

Il y a 4 parcours, allant du plus facile au plus difficile. Je tente le premier, je ne suis pas trop stressé même si j’ai du mal à me lancer sur les tyroliennes. Elles sont petites et pas trop hautes mais je n’arrive pas à m’accroupir pour me lancer un peu plus facilement. C’est finalement quelqu’un qui me poussera légèrement car je n’arrivais pas à me lancer. Merci à Sophie au passage, ton aide a été très précieuse dans ce moment si combatif avec moi-même.

Faire du sport adrénaline dans les Alpes - Accrobranche

Je tente ensuite le second parcours. Ce n’est pas si haut mais certaines parties sont un peu plus complexes pour réussir à rester stable. Le parcours est un peu plus long et avec quelques tyroliennes en plus. Les tyroliennes où j’avais pied et où j’arrivais à me lancer étaient plus sympathiques à mes yeux. Un petit pas de franchi encore envers moi-même.

Je n’ai pas tenté les parcours plus complexes, je ne m’en sentais pas capable. Il faut pouvoir s’écouter et franchir tout cela étape par étape. Je pense que je recommencerai des parcours d’accrobranche car j’ai bien apprécié cette aventure.

 

J’ai vaincu mes peurs !

5 jours rempli d’émotions ! 5 jours à affronter une partie de ses peurs et à réaliser des activités sportives axées sur l’adrénaline.

C’était un séjour complètement dingue, je ne pensais pas réussir à affronter tout cela un jour et encore moins en les cumulant sur si peu de jours. L’occasion s’est présentée et je ne pouvais pas dire non. Je suis fier de moi pour avoir osé cela car je me suis rendu compte qu’il était possible d’affronter une peur avec un peu de volonté.

Faire du sport adrénaline dans les Alpes

À l’avenir, il me resterait à affronter le saut à l’élastique, le saut en parachute, un vol en montgolfière et la spéléologie. Oui, encore des peurs du vide tout en ajoutant une peur de claustrophobie. Je ne vois pas une 5e activité à y ajouter pour le moment mais c’est déjà pas mal.

Je vais pouvoir prochainement passer le cap de la trentaine en me disant « Ouah, j’ai fait du parapente, du rafting, du ski et de la via ferrata ! Trop fort !!! ».

 

Pour terminer, n’hésitez pas à découvrir le vlog que j’ai tourné lors de cette aventure :

Pour plus d’informations sur les activités à faire en été dans les Alpes, lisez cet article.

 


Merci à Atout-France, France-montagnes et les stations « Les 2 Alpes » et  « Montgenèvre » pour l’accueil. J’ai été invité à tester ces activités mais je reste totalement libre de mes propos.

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