Est-ce votre première visite sur ce blog voyage ? J’ai quelque chose qui pourrait vous inspirer pour vos prochains voyages : Un guide des 7 villes en Europe à découvrir absolument !

Pour télécharger ce guide gratuitement, cliquez ici !

Faire le ravel de charleroi à maubeugeAprès plusieurs marches sur le RAVeL, j’ai décidé de continuer le tracé de ma première randonnée sur le RAVeL (Namur-Charleroi), je suis donc allé de Charleroi à Maubeuge en passant par Thuin et Erquelinnes.

 

 

Parcourir le RAVeL de Charleroi à Maubeuge

Le RAVeL de Charleroi à Maubeuge se trouve sur le RAVeL W6 – Au fil de l’eau. Je devrais plutôt parler de la portion Charleroi à Erquelinnes car la partie suivante d’Erquelinnes à Maubeuge fait partie des voies vertes en France. J’ai réalisé tout cela en deux parties.

Pour la 4e fois depuis que j’ai débuté mes randonnées sur le RAVeL, je me lance le défi d’une randonnée d’environ 40 km. Cette première partie du trajet se divise en deux parties, à savoir « Charleroi – Thuin » en 21 km et « Thuin – Erquelinnes » en 19,5 km. J’ai décidé de réaliser les deux portions là en une seule journée et de réaliser « Erquelinnes – Maubeuge » une semaine plus tard.

 

Mon carnet de voyage sur le RAVeL Charleroi-Erquelinnes

Nous sommes le 2 novembre 2018, le changement d’heure s’est fait il y a quelques jours et je dois prendre cela en compte pour ne pas randonner trop longtemps dans le noir total. Je démarre donc ma randonnée à Charleroi à 8 h.

Je fais mes premiers pas à l’endroit exact où ma randonnée Namur-Charleroi s’était terminée un mois plus tôt. Rapidement, je traverse le prochain pont devant moi pour me retrouver de l’autre côté du RAVeL. 

Je marche, et pendant un long moment, je ne vois que des entreprises. Le silence n’est pas de la partie, c’est le matin et les différentes entreprises font beaucoup de bruit. Certaines sont abandonnées et en train d’être détruites tandis que d’autres n’ont pas perdues de leur savoir faire. Le début est donc très industrialisé, un peu lugubre et oppressant, très bruyant, mais la lumière matinale tente de percer les nombreuses structures.

Ce n’est clairement pas ce qu’il y a de plus beau mais je profite tout de même du moment. Plus loin, j’aperçois enfin le mur que je désirais voir depuis au moins deux années. Ce mur est rempli de street art à Charleroi et je l’aime beaucoup.

Je m’éloigne de Charleroi. Je suis prêt à lui dire au revoir. Je me trouve un lieu où me poser quelques instants pour prendre mon petit-déjeuner. Il m’est alors arrivé une aventure… étrange ! Très étrange. Je vois sur ma gauche un homme approcher, je garde un œil un peu méfiant, il se pose à quelques mètres derrière moi contre un mur. Je ne réalise qu’à son départ ce qu’il faisait… il chiait ! Sérieusement, il était en pleine grosse commission et je ne l’ai réalisé qu’au moment où l’odeur m’est parvenue (le pain au chocolat n’avait plus la même saveur…) !

Le temps est nuageux mais le ciel n’est pas d’un gris opaque alors je suis heureux. En plus, la végétation reprend ses droits sur des bâtiments abandonnés.

Je continue d’avancer jusqu’au moment où j’aperçois une grosse entreprise. Le RAVeL passe apparemment sur le sol de cette entreprise, je me pose la question mais je ne vois pas de déviations. Je fais mes premiers pas et je me mets sur le côté, proche de l’eau, afin de ne pas gêner le passage des camions. Cependant, le sol est glissant… tellement glissant qu’un seul faux pas me ferait tomber dans la Sambre. Ayant tout de même un peu peur de l’eau, je préfère me mettre sur la voirie. Arrivé au bout de ce passage, mes chaussures et mon pantalon sont bien sales mais tant pis, je suis en mode guerrier de randonnée.

J’arrive enfin sur la plus belle partie du RAVeL en Wallonie qui devient rapidement mon RAVeL favori. Je me trouve sur la Haute-Sambre qui va de Landelies à Erquelinnes sur 30 km. À chaque kilomètre, je vois une borne comme celle-ci.

Le temps nuageux se décide tout doucement à laisser la place à un joli ciel bleu. J’aime particulièrement l’effet incroyable des nuages.

Sur ce trajet que j’effectue, j’aperçois 9 écluses qui fonctionnent toujours. Ce sont des petites écluses pour le passage des bateaux de plaisance. À chaque écluse, une maison est mise à disposition de l’éclusier pour qu’il puisse être disponible jour et nuit au besoin.

L’Abbaye d’Aulne se trouve devant mes yeux pour la première fois. J’ai envie de découvrir ce lieu un de ces jours. Malheureusement, ce ne pourra pas être pour cette fois étant donné que j’ai 40 km à parcourir. Le changement d’heure d’hiver ayant eu lieu quelques jours plus tôt, je sais déjà pertinemment que ma randonnée se finira dans le noir et je n’ai nullement envie de randonner 2-3 h dans l’obscurité.

Un peu plus loin, j’aperçois une maison au bord de la Haute-Sambre où j’aurais presqu’envie d’habiter, ça a l’air si paisible. Alors que plus loin encore, j’y trouve un petit air de parc canadien.

J’arrive à Thuin après quelques heures de randonnée, c’est l’étape intermédiaire de cette journée, et je me prends ma pause midi. Celle-ci ne sera que de 20 minutes au lieu des 30 que je m’octroie habituellement. Le dernier train en gare d’Erquelinnes est à 20 h, je ne dois pas le rater sous peine d’être bloqué là-bas. J’espère même réussir à prendre celui de 19 h pour ne pas trop randonner dans le noir.

J’observe des oiseaux sur un fil et j’avance tout doucement pour pouvoir prendre une photo avant que les oiseaux ne s’envolent avec un chien approchant tout doucement dans l’autre sens.

J’arrive alors à mon endroit favori de cette journée de randonnée. Les feuilles tombent de plus en plus, il n’en reste que quelques unes sur certains arbres. Au loin, le soleil tente de percer les gros nuages qui approchent. Sur le sol, j’observe les empreintes figées à jamais dans ce béton sur plusieurs mètres.

Alors que j’ai même l’occasion d’écouter la symphonie des vaches pendant de longues minutes, bien amusant comme moment, je reprends ma route car le soleil baisse tout en m’offrant une lumière comme je les aime.

J’ai même l’occasion d’observer un petit côté alsacien dans un joli village, non loin d’Erquelinnes, lorsque les lumières s’allument pour refléter sur l’eau.

Il me reste deux kilomètres quand je décide à mettre ma lampe frontale, je me dépêche ! Il est même 18h30 lorsque j’arrive devant cette gare qui ressemble à tout sauf à une gare. Celle-ci n’est pas accessible, il ne fait que 5 degrés. Je me pose donc sur le sol dans le froid en attendant mon train sur le quai prévu. Je m’aperçois rapidement qu’un autre train est arrivé et que celui-ci est potentiellement le mien, je vais donc demander au contrôleur s’il s’agit du train pour Charleroi. Bien heureux que je suis, c’est bien celui-là, je peux être au chaud après cette bien belle randonnée sur le RAVeL.

 

Mon carnet de voyage sur la voie verte Erquelinnes-Maubeuge 

En effet, étant donné que je passe en France, le RAVeL n’existe plus officiellement, je me trouve dès lors sur la voie verte qui est également l’Eurovélo 3 et la Véloroute de la Sambre. Nous sommes le 9 novembre, une semaine après ma randonnée de Charleroi à Erquelinnes.

Les premiers pas m’offrent un regard sur une voie industrielle, comme je l’ai connu aux alentours de Charleroi et sur le RAVeL de Namur à Charleroi. Mon souhait est de réaliser les 12,5 km en matinée. 

Après avoir pris deux trains, je démarre ma randonnée aux environs de 8h30. Je sais que je devrais en avoir pour 3h de marche (en fait, j’ai même réussi à le faire en 2h40). J’ai marché rapidement étant donné que je n’avais pas beaucoup de marche comparé aux 44 km du RAVeL Yvoir à Tamines.

Il fait un peu nuageux mais cela ne me refroidit pas une seconde. Comme toujours, les couleurs automnales sont ma grande satisfaction de ces randonnées. Début novembre, les couleurs sont encore plus vives et intenses. Ce sont les derniers moments avec qu’ils se dénudent complètement, je compte bien en profiter au maximum.

Je traverse à plusieurs reprises des ponts pour changer de rive. À un moment, j’’ai la chance d’observer un bel envol que je prends plaisir à capturer .

Sur le trajet, il y a plusieurs panneaux d’explications sur les différents villages qui sont traversés. C’est très intéressant à lire. Vous passez notamment par le Marais des Marpiniaux qui mérite un petit détour.

Tout doucement, Maubeuge approche, j’en profite pour visiter les Fortifications de Vauban durant quelques heures avant de retourner en Belgique.

Je clôture ainsi une marche de 333 km de plusieurs semaines à la découverte de la Wallonie et ses environs.

 

Pour suivre mes aventures en direct, retrouvez-moi sur Instagram et découvrez quelques autres contenus sur Facebook.

 

Quelques informations sur le RAVeL en Wallonie

Si vous souhaitez effectuer le même parcours que moi. Sachez que vous pouvez très facilement rejoindre les gares de Charleroi, de Thuin ou bien d’Erquelinnes.

Le RAVeL de Sambre se trouve juste en face de la gare de Charleroi et juste derrière la gare d’Erquelinnes. Vous n’avez que quelques pas à faire pour les rejoindre.

À Maubeuge, vous n’êtes qu’à 11 minutes de marche de la gare de Maubeuge et à 7 minutes de marche des Fortifications de Vauban.

Ce RAVeL fait partie de la « W6 – Au fil de l’eau ». Celle-ci se divise en 5 étapes, à savoir :

  • Étape 1 : Chaudfontaine à Huy
  • Étape 2 : Huy à Namur
  • Étape 3 : Namur à Charleroi
  • Étape 4 : Charleroi à Thuin
  • Étape 5 : Thuin à Erquelinnes

Le sentier RAVeL W6 n’est pas le seul existant en Wallonie, vous pouvez vivre de belles aventures sur plusieurs itinéraires régionaux, à savoir :

  • W1 : Entre Dendre et Hauts-Pays – De Grammont/Geraardsbergen aux Honnelles / 71 km
  • W2 : La Véloroute de la Bière – De Braine-l’Alleud/Waterloo à Aix-la-Chapelle/Aachen (Allemagne) / 177 km
  • W3 : La Véloroute des Carnavals – De Tubize à Chimay / 111 km
  • W4 : Canaux, fleuves et rivières – De Leers-Nord à Anhée / 188 km
  • W5 : D’une vallée à l’autre – De Hoegaarden à Givet (France) / 91 km
  • W6 : Au fil de l’eau – De Chaudfontaine à Erquelinnes / 164 km
  • W7 : Sur la route des Ardennes – De Lanaye à Bouillon / 207 km
  • W9 : La Véloroute grandeur Nature – De Raeren à Martelange / 157 km

Pour en savoir plus, visitez le site RAVeL et Véloroutes, c’est là que j’ai pu trouver quelques infos sur mon parcours.

Découvrir mes différents carnets de voyage sur le RAVeL.

 

Avez-vous déjà eu l’occasion de découvrir cette portion du RAVeL Charleroi à Maubeuge ? Si ce n’est pas le cas, cet article vous donne t-il envie de tenter l’aventure ?

Pin It on Pinterest

Share This