Est-ce votre première visite sur ce blog voyage ? J’ai quelque chose qui pourrait vous inspirer pour vos prochains voyages : Un guide des 7 villes en Europe à découvrir absolument !

Pour télécharger ce guide gratuitement, cliquez ici !

Faire le RAVeL de Châtelet à Mons à piedL’hiver est passé et le RAVeL m’appelle. Après plus de 300 km sur le RAVeL durant l’automne 2018 et une petite escapade sur le RAVeL en janvier, je le retrouve et me lance un nouveau défi.

 

 

Parcourir le RAVeL de Châtelet à Mons

Cette fois-ci, je n’ai plus envie de faire une étape de 45 km pour être « mort » le lendemain comme lors de ma randonnée Anhée-Tamines ou d’autres d’environs 40 km comme le RAVeL de Hoegaarden à Namur, j’ai donc voulu tenter de réaliser 75 km en 3 jours et diviser plus ou moins correctement les étapes. 

Voici le parcours de cette RandoRavel :

  • Ma première étape va de Châtelet à Luttre
  • Ma seconde étape va de Luttre à La Louvière
  • Ma troisième étape va de La Louvière à Mons

 

Mon carnet de voyage sur le RAVeL W4 Châtelet-Mons

J’avais très envie de continuer le RAVeL W4 qui débute à Anhée et s’en va jusqu’à Estaimpuis en 188 km. Je vous laisse imaginer qu’à l’avenir je le continuerai vers Tournai et plus loin encore.

 

Randonner de Châtelet à Luttre

Le 28 mars, je débute la première étape de ma RandoRAVeL Châtelet-Mons. Pour cette première étape, je m’en vais donc de Châtelet à Luttre.

Au départ, je ne savais pas trop dans quelle ville j’allais m’arrêter. L’étape Châtelet-La Louvière faisant 45 km, je me devais de la diviser à plus ou moins distance égale.

Il m’a fallut un peu de temps pour trouver le départ du RAVeL depuis la gare. J’avais préalablement rejoint le sentier RAVeL au bord de Sambre pour apercevoir les premiers panneaux menant vers le RAVeL L119.

Lors de mes premiers pas sur le RAVeL L119 – La Houillère, qui est une ancienne ligne de chemin de fer, j’ai rapidement été surpris des nombreux déchets. Les kilomètres passent et mon moral baisse alors que j’étais heureux de retrouver ce plaisir de la randonnée en Wallonie.

Je ne peux pas m’empêcher de vous montrer quelques photos. C’est sur le RAVeL allant de Châtelet à Jumet que j’ai été le plus surpris… surpris à quel point l’être humain peut être crâde et offrir à la nature de nombreux dépôts clandestins. J’ai vraiment du mal à comprendre comment il est possible d’en arriver là et de prendre notre terre pour une poubelle à ciel ouvert.

Habituellement, j’écoute simplement les sons de la nature. En ce jour, je suis un peu dépité par les nombreux déchets et la nature de l’homme à tout salir. Je me console avec quelques podcasts de voyageurs inspirants afin de me remonter le moral. Cela marche plus ou moins bien.

Par la suite, un journal (La Nouvelle Gazette du 8 avril 2019) a publié un article à propos de cette problématique. J’estime que c’est également mon rôle, en tant que blogueur, de mettre en lumière certains soucis… Je ne peux pas partager que du contenu positif à chaque instant.

Sur cette randonnée, je suis proche de l’aéroport de Charleroi et je regarde donc régulièrement les avions me passer au-dessus de la tête avec une pensée :

« Il y a quelques jours, lors de mon retour du Portugal, je me suis promis qu’il serait mon dernier vol en Europe si une alternative terrestre existe »

Je suis convaincu qu’il s’agit d’une bonne solution pour être plus en phase avec moi-même, de montrer l’exemple et les solutions qui existent. J’ai d’ailleurs écrit un article à ce propos : Voyager sans avion – Réflexion écologique.

Soudain, je quitte l’ancienne ligne de chemin de fer pour me retrouver sur le Canal Charleroi-Bruxelles. Mais avant cela, je prends plaisir à traverser un pont qui possède un charme fou. 

Dès lors que je suis de l’autre côté de la rive, je me rends compte que je dois à nouveau traverser ce pont. La partie du RAVeL où je devais marcher est fermée en raison de travaux. Peu importe, je suis sur le halage et je suis heureux de retrouver un peu d’eau à longer.

Pas à pas, et même si le temps n’est pas de la partie, je me pose tranquillement sur le sol. Totalement allongé, je regarde les nuages, les trains passer sur ma gauche ainsi que les péniches. C’est reposant et c’est pour cela que j’aime randonner. Cette tranquillité pour tout simplement profiter de ce qui nous entoure.

Au fil de la journée, et ce n’est pas pour me déplaire, les nuages s’en vont pour laisser place à une ambiance qui me plaît davantage.

J’arrive au niveau de la gare de Luttre mais je me dis qu’il pourrait être intéressant de continuer ma randonnée vers Pont-à-Celles et ainsi gagner 2 km sur la randonnée de demain. Arrivée à Pont-à-Celles, il n’y a pas de gare, juste une machine de la SNCB qui n’acceptait ni la carte bancaire, ni de la monnaie. En soit, impossible de payer un ticket. Je regrette certaines fois que l’on perde ce contact humain pour prioriser des machines.

En regardant de plus près, je remarque que le train à Pont-à-Celles n’est pas du tout sur la même ligne ferroviaire que le train de Luttre. Je dois donc attendre un bon moment pour avoir un train me menant vers La Louvière, allant ensuite vers Charleroi, pour ensuite prendre un autre train vers chez moi. Je me décide donc de marcher de nouveau 2 km pour rejoindre la gare de Luttre (oui de nouveau).

J’ai juste le temps d’acheter un ticket et de monter dans le train pour me reposer un peu, je n’ai plus qu’à attendre la seconde journée de randonnée.

 

Randonner de Luttre à La Louvière

Le 29 mars, c’est une nouvelle journée qui débute. Pour la première fois, ma soeur m’accompagne. C’est sa première randonnée et elle n’imagine pas à cet instant que nous allons parcourir 27 km.

Me concernant, je remarche à nouveau la portion de 2 km vers Pont-à-Celles, cela m’ajoute en tout 6 km sur une randonnée de 3 jours que je souhaitais un peu plus calme… c’est loupé.

À plusieurs reprises, nous nous posons à différents endroits afin de profiter tout simplement de l’instant et de la nature. J’évite également de trop lui imposer mon rythme de randonnée.

Durant cette randonnée, nous prenons l’initiative de ramasser tous les déchets de films et emballages plastiques, de mégots et différents papiers. Sur 3 km, nous remplissons tout de même deux petits sacs. C’est une manière de se rendre compte de la problématique réelle de certains individus sur nos sentiers de randonnées.

Il est dingue de voir certains emballages plastiques ayant une date de péremption d’il y a quelques jours à peine et des canettes qui sont présentes depuis bien longtemps.

À un moment, nous nous posons au bord de l’eau. De l’autre côté du halage se trouve un gars en voiture, il s’arrête soudainement, ouvre sa fenêtre et jète son mégot. Quelques mètres plus loin, même scénario mais il jète cette fois-ci une canette avec un geste désinvolte. Ce genre de comportement m’exaspère au plus haut point. Surtout quand tu prends la peine de ramasser les déchets d’autrui et que devant tes yeux un individu t’envoie comme un message « Ce que tu fais ne sert à rien, je suis un connard et j’aime foutre le monde en l’air ! ».

Je profite de sa présence pour réaliser la première photo drapeau sur le RAVeL.

Le chemin reprend, les kilomètres se suivent. Les péniches passent…les arbres fleurissent…et la première écluse pointe le bout de son nez. Pour nous, la journée s’achève ici à La Louvière. Ma sœur aura bien suivi le rythme, même si les 5 derniers kilomètres commençaient à être plus difficiles.

 

Randonner de La Louvière à Mons

Le 3e jour, en date du 30 mars, c’est une amie qui m’accompagne sur la randonnée pour sa première expérience de rando. Il est à présent temps de découvrir le Canal du Centre.

Cette journée est la plus belle des trois au niveau de la météo. Un ciel bleu comme je les aime tant. Plus j’avance sur ce RAVeL, plus le nombre d’écluses augmentent.

Lorsque l’on prend la peine de tout observer, on découvre de beaux moments de vie. J’aime partager mes randonnées sur le RAVeL et vous donner l’envie de découvrir ce qui se trouve dans notre belle Wallonie.

À un moment, j’aperçois l’ascenseur de Strépy-Thieu. Voilà plus de 20 ans déjà que j’ai eu l’occasion de le découvrir de très près lors d’une sortie scolaire. Il est immense… autant que dans mes souvenirs.

D’un côté, le canal possède de nombreuses petites écluses, tandis que de l’autre côté, cet ascenseur permet de descendre, au même niveau du canal, directement en une seule écluse.

À plusieurs reprises, nous nous posons pour discuter et profiter de cette jolie météo. Mon amie m’abandonne avant la fin, c’est trop pour elle. Nous ne nous étions pas vu depuis un bon moment et c’était agréable de se retrouver en admirant la nature. Je continue donc ma route seul vers Mons tout en continuant à profiter de cette belle journée.

Petit à petit, le soleil se couche… Les gens se baladent sur de petits bateaux… et je fini par arriver au Grand Large à Mons ! Cela signe la fin de mon défi et surtout sa réussite.

Je suis content d’y être arrivé sans réellement ressentir une grosse fatigue comme quand je voulais en faire de trop. Je pense avoir trouvé un bon rythme pour moi.

À voir ce que cela donnerait sur des durées plus longues. Juste envie de finir par « Vive le RAVeL » et n’oubliez pas de ramasser quelques déchets lors de vos balades sur le RAVeL et de publier votre photo avec le hashtag #UnRavelPropre

Pour suivre mes aventures en direct, retrouvez-moi sur Instagram et découvrez quelques autres contenus sur Facebook.

 

Quelques informations sur le RAVeL en Wallonie

Si vous souhaitez effectuer le même parcours que moi, vous pouvez rejoindre très facilement la gare de Châtelet, de Luttre ou Pont-à-Celles, de La Louvière-Sud ou La Louvière-Centre ainsi que de Mons. Les différentes portions sont en effet desservies par le train. 

Le RAVeL W4 – Canaux, fleuves et rivières se fait en minimum 6 étapes ou un peu plus en fonction du rythme que vous envisagez :

  • La première allant de Leers-Nord (Estaimpuis) à Tournai en 23 km
  • La seconde de Tournai à Péruwelz en 22 km
  • La troisième de Péruwelz à Mons en 30 km
  • La quatrième de Mons à La Louvière en 19 km
  • La cinquième de La Louvière à Charleroi en 45 km
  • La sixième de Charleroi à Anhée en 49,5 km

 

Avez-vous déjà eu l’occasion de découvrir cette portion du RAVeL Châtelet – Mons ? Si ce n’est pas le cas, cet article vous donne t-il envie de tenter l’aventure ?

Pin It on Pinterest

Share This