Est-ce votre première visite sur ce blog voyage ? J’ai quelque chose qui pourrait vous inspirer pour vos prochains voyages : Un guide des 7 villes en Europe à découvrir absolument !

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Faire le ravel de Namur à LiègeMarcher en Wallonie me rend heureux, après 3 sessions Rando RAVeL, je me suis attelé à la 4e en 2 parties. Relier Namur à Liège en passant par Huy. Et tout cela, bien évidemment à pied sur 70 km.

 

 

Parcourir le RAVeL de Namur à Liège

Le RAVeL de Namur à Liège fait partie du prolongement de plusieurs RAVeL 

Que ce soit celui de la « Meuse à Vélo » allant de Givet à Maastricht, allant de la France aux Pays-Bas et divisé en 5 portions sur 147 km :

 

Ou bien celui de la « W6 – Au fil de l’eau » allant de Chaudfontaine à Erquelinnes également en 5 portions sur 164 km :

  • De Chaudfontaine à Huy
  • De Huy à Namur
  • De Namur à Charleroi
  • De Charleroi à Thuin
  • De Thuin à Erquelinnes

 

Je précise juste que le RAVeL W6 – Au fil de l’eau ne passe pas exactement par Liège. Au Sud de Liège, celui-ci continue donc vers Chaudfontaine. Je prévois tout de même de réaliser à l’avenir la plus petite portion de Chaudfontaine au sud de Liège qui ne fait qu’environ 7 kilomètres. 

De Namur jusqu’au sud de Liège, les deux RAVeL empruntent le même sentier, d’où le fait que je combine cela dans un seul et même article.

 

Mon carnet de voyage sur le RAVeL Namur-Huy

7h45, j’arrive à la gare de Namur. Pour la première fois depuis mes sessions Rando RAVeL, je suis accompagné. C’est Ophélie, une lectrice du blog, qui m’accompagne sur une partie de cette randonnée en Wallonie sur le RAVeL.

Pour la petite histoire, Ophélie a eu l’occasion de vivre un Erasmus à Vilnius, j’avais réalisé une interview sur le blog à propos de son expérience là-bas. Elle vient du sud de la France et a étudié durant 3 années en Belgique, je me fais donc un plaisir de lui faire découvrir un petit bout de ma Wallonie.

Nous quittons la capitale Wallonne avec un dernier regard sur la citadelle qui commence à se paraître d’une belle couleur rosâtre au fur et à mesure où le soleil lui offre ses premiers rayons.

C’est sur la rive droite de la Meuse que nous nous trouvons et effectuons nos premiers pas. Contrairement à mes autres sessions, il ne fait pas 4 ou 6 degrés ce matin, il en fait 13. 13 degrés à 8h du matin un 16 octobre, cela reste étrange.

Nous admirons les différents lieux tout autour de nous, qu’il s’agisse des rochers ou bien même d’une péniche abandonnée. Nous nous octroyons deux petites pauses au soleil tout en discutant avant de reprendre à chaque fois la route avec un grand enthousiasme.

Après quelques heures de marche, nous arrivons à Andenne. Un peu plus loin que la moitié du parcours. C’est après un petit repas face à la Meuse, et 20 km de marche, qu’Ophélie reprend le train à Andenne.

Je continue donc le périple vers Huy en solo. Je trouve quelques endroits sympathiques mais les nuages prennent de plus en plus de place dans le ciel.

Lors d’une pause où j’admire l’apparition d’horribles ampoules (c’est cadeau ce détail), je suis survolé par des avions de chasse, le bruit est assourdissant. Je n’en avais jamais vu aussi distinctement.

Les pas filent et Huy approche. Plus qu’un seul kilomètre mais encore 40 pour arriver à Liège. Je ne vais pas effectuer cette portion vers Liège durant la nuit, je reprends donc le train pour retourner par chez moi et je reviendrai effectuer la portion suivante d’ici quelques jours.

Sur les quelques pas restants, j’aperçois une partie du patrimoine historique de Huy comme le promontoire de la Citadelle. Je ne connais rien de Huy, je n’y suis jamais venu, je ne m’y suis même jamais arrêté en train. Mon train ne faisait que passer de Namur à Liège. Découvrir cette partie de ma Wallonie me motive beaucoup et je suis pressé de venir voir la suite du parcours.

J’ai marché 33 km sur cette première partie du sentier que j’ai réussi à réaliser en 8h. J’ai eu une préférence pour la partie après Andenne. Après 2 km du centre d’Andenne, cela commençait en effet à être plus joli. J’ai également apprécié les premiers kilomètres depuis Namur et de découvrir de hautes pierres avec les maisons en contre-bas et les arbres poussant au sommet des rochers. 

 

Mon carnet de voyage sur le RAVeL Huy-Liège

Mardi soir, à Huy, j’ai donc pris un train pour rentrer chez moi.

Voilà que c’est vendredi matin, je reviens à Huy avec une grande motivation pour continuer ce parcours. J’arrive à Huy alors qu’il fait encore noir. J’attends devant une sandwicherie, celle-ci ouvre à 7h30. Comme je ne sais pas de quoi sera réellement fait le trajet des 40 km, je préfère avoir à manger avec moi en plus de mes fruits secs. À l’ouverture, je suis le premier client. Avec le gérant, nous parlons de la marche pendant 10 bonnes minutes jusqu’à ce que d’autres clients arrivent. Il me raconte que sa sœur souhaite marcher sur le Chemin de Compostelle.

Il est 8h lorsque j’arrive sur le pont à Huy et débute ma randonnée. La brume est présente et mes premiers pas se font dans la ville même. Ce n’est pas pour me déplaire car cela me permet d’avoir un premier aperçu de la ville et d’entendre les cloches de la Collégiale Notre-Dame et Saint-Domitien.

Je continue à marcher et quitte rapidement le centre-ville pour marcher dans des rues résidentielles. Je commence à apercevoir les tours de la centrale nucléaire de Tihange. Ce doit être bien étrange de voir ce genre de paysages par sa fenêtre.

Je longe la centrale par le bord de Meuse avec de nombreuses caméras braquées sur moi. Je comprends bien cette surveillance accrue vu le bâtiment que je suis en train de longer. J’évite de sortir mon appareil photo pour capturer les environs…

Un peu plus loin, j’avais repéré la portion la plus importante de ce RAVeL Huy-Liège qui passe vraiment au bord de Meuse. Malheureusement, celle-ci est fermée en raison de travaux. Je ne suis pas certain de comprendre le panneau de déviation qui me parle d’un pont en particulier à traverser. Je traverse celui devant moi pour me retrouver de l’autre côté de la rive. J’aperçois d’autres panneaux au loin, je suis bien dans la bonne direction mais je m’éloigne de plus en plus de la Meuse pour finalement suivre le chemin de fer depuis la gare d’Ampsin. C’est un détour de 50 minutes à réaliser jusqu’à l’autre pont pour enfin revenir du bon côté de la rive.

Je passe à côté d’un camp militaire, puis plus loin par un zoning. Je repasse enfin le pont mais pour voir de nombreuses routes qui s’entrecroisent et donc de nombreux véhicules. Le sentier s’éloigne, la Meuse également. Je me rends vite compte que cette portion de RAVeL est en grande majorité plutôt faite pour les cyclistes. À de nombreuses reprises, il y a de la route… et pas toujours de trottoirs.

Lorsque je passe par de petits villages, j’apprécie tout de même cela mais c’est pourtant bien rare. Je salue quelques vaches et un taureau. Celui-ci n’avait d’ailleurs pas l’air de m’apprécier vu son regard noir !

À certains endroits, je suis clairement au bord de route, ce n’est pas très rassurant. D’autres fois, je traverse de longs kilomètres de travaux, ce n’est pas génial mais je me dis que cela sera bien adapté aux cyclistes (et aux piétions peut-être) une fois que ce sera terminé.

Un peu plus loin, je continue de longer la route. Un chauffeur d’une société de livraison bien connue aperçoit les travaux au dernier moment, il fait un demi-tour violent car il ne peut pas passer et contourne un panneau à vive allure alors qu’un cycliste est sur sa droite et moi devant lui. Cela ne l’empêche pas d’accélérer encore plus. Il était très proche du cycliste. En tant que piéton, je peux encore sauter sur le bas côté au dernier moment mais pour un cycliste c’est plus compliqué. Le chauffeur éloigné, le cycliste passe à ma hauteur, nous nous regardons en échangeant un « Il est fou ! ».

De temps en temps, je vois la Meuse au loin mais impossible de réellement la longer, je continue donc mon chemin par la route. Je tente de trouver un endroit calme où me poser pour faire ma pause midi. Il n’y a pas vraiment d’endroits avec cette route que je longe. À un moment, j’aperçois un petit chemin et je m’y pose. Une école est à quelques mètres, la route est juste derrière moi, mais je devrais pouvoir y être tranquille durant 30 minutes… histoire de manger et aérer un peu les pieds.

Je reprends mon chemin et je découvre des bâtisses intéressantes. Tandis qu’un peu plus loin, je retrouver avec grand plaisir un peu la Meuse. J’en profite pour l’observer un peu avant de m’en éloigner encore légèrement.

Je traverse des chemins où je peux observer des vestiges du passé et où la végétation reprend ses droits sur d’anciennes entreprises.

Soudain, je quitte ce sentier pour arriver dans une petite rue. Personnellement, je ne me sens pas rassuré au vu des 4 personnes qui se retournent vers moi et qui sont dans un état quelque peu étrange. Je décide d’attendre un peu et de les laisser avancer car il n’y aucun passage de véhicules autour de moi.

Plus loin, j’arrive à Seraing dont je ne connais absolument rien. J’aime beaucoup l’architecture industrielle en son centre où je me pose un peu pour l’admirer et prendre quelques photos. Mais je ne dois pas trop traîner car j’ai encore plus de 10 km à réaliser et mes pieds fatiguent un peu. Une trop longue pause serait fatale, je le sais.

Je traverse un pont pour aller vers Jemeppe-sur-Meuse. Comme c’est bien souvent le cas, je peux observer les trains sur le parcours du RAVeL.

J’aperçois de nouveaux des bâtiments abandonnés. Plus loin, je traverse une route sur un pont en bois et j’admire ce côté végétal qui y est apporté. 

Plus loin encore, je ne fais que confirmer que le chemin du RAVeL me fait passer par des endroits à Liège dont je ne soupçonnais même pas l’existence. J’y vois quelques péniches en mauvais état puis plus loin d’autres péniches où des gens vivent.

Le parc de la Boverie à Liège approche tout doucement, c’est là que j’ai décidé de m’arrêter pour cette étape.

Soudain, New-York est devant moi… euh non, Liège est devant moi ! Ne trouvez-vous pas un petit air New-Yorkais dans cette photo ? 

Des personnes admirent ce joli coucher de soleil, j’en profite un peu mais j’ai rendez-vous avec Blandine, une blogueuse voyage, pour fêter mon arrivée à Liège. Notre rendez-vous est à la statue du Roi Albert Ier qui pose fièrement dans toute sa prestance et son élégance.

Avec Blandine, nous allons à la foire manger des croustillons puis nous nous dirigeons vers la gare où j’attends mon train. 

J’en profite pour lui remettre son exemplaire de mon livre Voyager sans se ruiner car elle a écrit 3 témoignages dedans. 70 km de marche pour venir le lui remettre, j’aime bien cette idée.

Pour info, Blandine se déplace en fauteuil roulant, cela ne l’a pas empêchée de réaliser un tour du monde, et nous décidons de réaliser ensemble la prochaine portion de RAVeL qui s’en va jusqu’à Maastricht aux Pays-Bas.

Pour suivre mes aventures en direct, retrouvez-moi sur Instagram et découvrez quelques autres contenus sur Facebook.

 

Quelques informations sur le RAVeL en Wallonie

Si vous souhaitez effectuer le même parcours que moi. Sachez que vous pouvez très facilement rejoindre les gares de Namur, Huy, Liège et Chaudfontaine. Les sentiers ne se trouvent qu’à quelques mètres, ou maximum 2 km, de la gare.

Le RAVeL W6 – Au fil de l’eau se fait en 5 étapes :

  • La première allant de Chaudfontaine à Huy en 43,5 km
  • La seconde de Huy à Namur en 32,5 km
  • La troisième de Namur à Charleroi en 47,5 km
  • La quatrième de Charleroi à Thuin en 21 km
  • La cinquième de Thuin à Erquelinnes en 19,5 km

 

Le RAVeL de la la Meuse à Vélo, qui peut bien entendu également se pratiquer à pied, se fait en 5 étapes :

  • La première allant de Givet (F) à Dinant en 24 km
  • La seconde de Dinant à Namur en 28 km
  • La troisième de Namur à Huy en 31 km
  • La quatrième de Huy à Liège en 39 km
  • La cinquième de Liège à Maastricht (NL) en 25 km (+ 5 km pour arriver au centre-ville depuis la frontière)

 

Petite précision pour les plus courageux, il faut savoir que « La Meuse à Vélo » est en fait un sentier beaucoup plus important. 1152 km en 30 étapes débutant en France dans le massif des Vosges pour terminer près de Rotterdam aux Pays-Bas. J’avoue que cela doit être très joli mais je me concentre pour le moment sur la Wallonie. J’espère cependant que cela vous inspirera à réaliser l’entièreté de ce parcours.

Le sentier RAVeL W6 et de la Meuse en Vélo ne sont pas les seuls existants en Wallonie, vous pouvez vivre de belles aventures sur plusieurs itinéraires régionaux, à savoir :

  • W1 : Entre Dendre et Hauts-Pays – De Grammont/Geraardsbergen aux Honnelles / 71 km
  • W2 : La Véloroute de la Bière – De Braine-l’Alleud/Waterloo à Aix-la-Chapelle/Aachen (Allemagne) / 177 km
  • W3 : La Véloroute des Carnavals – De Tubize à Chimay / 111 km
  • W4 : Canaux, fleuves et rivières – De Leers-Nord à Anhée / 188 km
  • W5 : D’une vallée à l’autre – De Hoegaarden à Givet (France) / 91 km
  • W6 : Au fil de l’eau – De Chaudfontaine à Erquelinnes / 164 km
  • W7 : Sur la route des Ardennes – De Lanaye à Bouillon / 207 km
  • W9 : La Véloroute grandeur Nature – De Raeren à Martelange / 157 km

Pour en savoir plus, visitez le site RAVeL et Véloroutes, c’est là que j’ai pu trouver quelques infos sur mon parcours.

Découvrir mes différents carnets de voyage sur le RAVeL.

 

Avez-vous déjà eu l’occasion de découvrir cette portion du RAVeL Namur à Liège ? Si ce n’est pas le cas, cet article vous donne t-il envie de tenter l’aventure ?

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