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Faire le Trek du Kungsleden en étéJ’avais cette envie forte de vivre un premier trek et d’aller au-delà des difficultés. Dans ce premier article, je vais vous parler de ce qu’est le Kungsleden. Je vais également aborder l’itinéraire et le moment idéal pour le réaliser.

Faire le Trek du Kungsleden en été : Ce qu’il faut savoir !

Voilà qu’un beau jour, un projet naît dans un esprit. 

Cet esprit était le mien. Ce projet était la réalisation d’un premier trek sur le Kungsleden.

Au moment de se lancer, une tonne de questions parcourait mon esprit. Après des mois de recherches, de lectures, et surtout avec la réalisation de celui-ci, j’ai des réponses à vous offrir sur un plateau.

Dans les extraits de cet article qui est est dédié au Dossier complet sur le Kungsleden, je vais vous apporter quelques informations à propos de l’itinéraire, de la météo et du coût sur le sentier.

Mon histoire 

Commençons tout d’abord par quelques mots sur mon histoire pour bien comprendre le déroulement de ce trek.

Le Kungsleden, c’est un projet que j’ai construit durant des mois. J’avais ce rêve fou de réaliser un premier trek. Malheureusement, un problème physique fait partie intégrante de mon existence : naître avec un pied bot.

Peu de temps après ma naissance, j’ai affronté une importante opération et les nombreux plâtres s’en sont suivi. Un pied redressé plus tard, et cela me permet aujourd’hui de marcher, mais non sans quelques douleurs lors d’efforts intenses.

Quelques mois avant mon départ, j’ai vu un chirurgien-orthopédiste qui m’a conçu des semelles orthopédiques à usage sportif, et m’a clairement dit d’abandonner ce projet ! À ses yeux, ce que j’arrivais déjà à faire avec le RAVeL (Une marche de 650 km en 10 mois sur le Réseau Autonome de Voies Lentes en Wallonie – Belgique) relevait quelque peu du miracle au vu des lésions déjà irréversibles que j’ai au niveau du pied droit. Il était étonné que je puisse marcher de la sorte. 

Je suis sorti dépité de son cabinet, mais le souci, c’est que je suis têtu !!! Alors, je l’ai fait ! Même s’il me prédisait des douleurs plus fréquentes et plus importantes pour mon avenir. Peu importe, je suis arrivé au bout. J’ai accompli mon rêve.

Ce pied fait partie de moi, et aujourd’hui, j’ai décidé de l’accepter pour ce qu’il est, pour qui je suis !

Souffrance ou non, j’ai vécu la plus belle aventure de ma vie et jamais je ne l’oublierai ! J’ai pris les précautions nécessaires et je m’en sentais capable.

Après 30 jours en solo sur le Kungsleden, je suis arrivé à Abisko. Je suis arrivé au bout et cet accomplissement de moi-même m’a ému comme jamais auparavant. J’ai prouvé que cela était possible et je suis fier d’y être parvenu. Oui, j’ai eu du mal à marcher sur les semaines qui s’en sont suivies. Je ressentais des douleurs après 500 m… mais après deux mois, tout allait mieux et je revenais à un niveau normal d’avant trek.

Avant d’aller plus loin dans cet article, j’ai envie de vous dire ceci :

« Si quelqu’un te dit que quelque chose est impossible, peu importe qui, peu importe la raison. Fais-le et va au bout de tes rêves car cela en vaut vraiment la peine. »

J’ai raconté toute cette aventure dans un livre et un film qui sont à retrouver ci-dessous.

Un pied vers le nord : le film 

Le film de 52 minutes est disponible sur YouTube.

Un pied vers le nord : le livre

Ce livre est un récit d’aventure et un témoignage tiré de mon expérience sur le Kungsleden. Il est composé de 240 pages qui sont accompagnées d’un cahier de 16 pages comprenant 60 photos en couleurs.

Résumé : « Alors qu’il se découvre une soudaine passion pour la marche, un rêve naît dans l’esprit de Jérôme Derèze : celui de réaliser son premier trek. Né avec un pied bot, son orthopédiste ne voit pas cela d’un très bon œil et lui recommande d’abandonner cette idée. En sortant déprimé de son cabinet, il tente d’oublier ce projet, mais cela lui est impossible. Dès lors, il décide de concrétiser cette aventure de façon éco-responsable, en se donnant les moyens et le temps d’y arriver. Il part en direction de la Laponie suédoise, sur les traces du Kungsleden : la Voie Royale. Un périple composé de 30 jours de marche, 430 kilomètres, avec en point de mire : Abisko à l’extrême nord de la Suède. À 30 ans, c’est le bon moment pour expérimenter cet apprentissage. Il va vivre l’aventure qu’il rêvait de vivre, dans les bons comme les mauvais moments. »

Livre un pied vers le nord - trek kungsleden - Jérôme Derèze

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C’est quoi au juste le Kungsleden ?

Le Kungsleden est un trek se trouvant en Laponie suédoise. D’une longueur de 430 km, vous pouvez le parcourir entre 18 à 32 jours. Le sentier d’été est ouvert de la mi-juin à la mi-septembre.

Le Kungsleden se traduit par « La Voie Royale » ! Et avec un nom pareil, comment ne pas avoir envie de fouler le sol de ce sentier ? 

La première section du Kungsleden a été créée en 1920 et n’allait que de Kvikkjokk à Abisko. Au fur et à mesure du temps, celui-ci s’est prolongé, et représente aujourd’hui, un trek incroyable traversant plusieurs lacs.

À présent, celui-ci se divise en 5 parties (je le cite du sud au nord car c’est de cette façon que je l’ai réalisé) :

  • Hemavan à Ammarnäs / 5-6 jours / 78 km
  • Ammarnäs à Jakkvik / 4-5 jours / 88 km
  • Jakkvik à Kvikkjokk / 4-5 jours / 83 km
  • Kvikkjokk à Saltoluokta / 4-6 jours / 73 km
  • Vakkotavare à Abisko / 4-7 jours / 111 km

Les distances en kilomètres varient d’un article à l’autre sur le net. Certains y comptent les déplacements en bateau, d’autres non.

Une partie très fréquentée du Kungsleden est la partie allant de Nikkaluokta à Abisko -> 7 jours / 105 km. Elle se trouve au Nord et passe uniquement par une section de la partie nord du trek.

Le sentier n’est pas très haut en altitude. Cependant, il faut bien se rendre compte qu’affronter les conditions météorologiques à 1000 m d’altitude en septembre en Laponie est bien différent des 1000 m d’altitude dans les Alpes françaises à la même période.

Pour vous donner une idée des altitudes du Kungsleden, sachez que l’altitude minimale est de 305 m à Kvikkjokk (cette ville se trouve environ à la moitié du trek) et l’altitude maximale est le Col de Tjäktja à 1150 m (sur la partie nord du trek). En tout, le dénivelé du Kungsleden du Sud au Nord représente 6028 m de dénivelé positif et 6439 m de dénivelé négatif, soit un total de 12 467 m de dénivelé cumulé.

Le sentier est correctement balisé mais je ne peux que vous conseiller d’emporter des cartes topographiques avec vous. Elles m’ont tout de même été utiles afin de mieux appréhender ce que j’allais devoir affronter.

Comment rejoindre le Kungsleden ?

Il y a deux possibilités :

  • Faire le trek du Nord au Sud (comme la plupart des gens)
  • Faire le trek du Sud au Nord

Il y en aurait même une troisième à vrai dire, et que beaucoup choisissent en fin de compte : Réaliser uniquement la partie nord du Kungsleden – d’Abisko à Nikkaluokta (ou inversement). Faire cette plus petite portion au nord, ce serait passer à côté de la magie réelle qu’offre ce sentier. Cependant, cela peut être une première approche du monde du trekking et du sentier du Kungsleden.

Vous avez donc la possibilité de rejoindre Hemavan, Abisko ou Nikkaluokta.

Le plus facile, et le moins écologique, est de rejoindre le sentier du Kungsleden par avion.

Le plus écologique étant le train. Cependant, soit le train n’est pas disponible sur l’entièreté du trajet, soit cela fait beaucoup de changements depuis la Belgique, la France ou la Suisse.

Pour ma part, j’ai opté pour un mélange de bus et de train en fonction des parties à traverser. Pour relier Bruxelles à Abisko, il vous faudra environ 50 heures de trajet.

Si c’est pour s’en aller profiter de la nature, autant tenter de la respecter au maximum lors de son déplacement.

Si vous optez pour le train et le bus, je ne peux que vous conseiller de couper votre trajet en deux afin d’éviter l’enchaînement de 50 heures de transport. C’est l’occasion de visiter Berlin, Copenhague ou bien Stockholm, pour ne citer que ces villes.

Croyez-moi, ce n’est pas si cher que cela comparé à l’avion. Bien entendu, il faut être prêt à prendre un peu plus de temps. Mais lorsque l’on va randonner 18 ou 30 jours sur le Kungsleden, sommes-nous vraiment à l’après de quelques jours supplémentaires ? Vous me répondrez que si vous êtes salarié et en manque de congés, probablement ! 

Quand randonner sur le Kungsleden ?

Voilà une question qui peut se poser ! Sachez que pour des raisons de sécurité, l’on ne peut pas faire le Kungsleden à n’importe quel moment de l’année.

Le sentier d’été est ouvert de la mi-juin à la mi-septembre. Le sentier d’hiver est quant à lui ouvert de fin-février à la fin-avril (mi-mai). Il faut surveiller les dates précises chaque année car celles-ci varient.

Pourquoi ne faut-il pas randonner en-dehors de ces dates ? Pour votre propre sécurité. En-dehors des dates d’ouvertures, les refuges ne sont plus ouverts. Le sentier d’hiver passe sur des lacs gelés, il n’est donc pas prudent d’y passer en-dehors des dates citées au risque de passer sous la fine couche de glace restante. Concernant l’été, il vient un moment où le sentier d’été n’est plus visible en raison de l’accumulation de neige.

Si vous vous y rendez en juillet et août, vous aurez droit à une invasion de moustique mais vous pourrez profiter du soleil de minuit aux alentours de la mi-juillet.

Le sentier est plus fréquenté sur la haute saison juillet-août. En particulier, le nord du sentier. Si vous en avez la possibilité, vous pouvez comme moi le réaliser de la fin août jusqu’aux environs de la mi-septembre (en fonction de la date de fermeture des refuges). Prenez en compte qu’en août, dans le Nord du sentier, a lieu une course avec des milliers de personnes.

Si vous recherchez plutôt la solitude, sachez que vous la ressentirez aisément en septembre sur la partie d’Ammarnäs à Kvikkjokk. Il m’arrivait, certains jours, de ne croiser qu’une personne sur la journée, et grand maximum, 5 personnes. Vous pourriez même y croiser plus de rennes que d’humains.

Dormir en refuge ou dormir en tente ?

Sur le Kungsleden, vous avez deux possibilités. Tout d’abord, celle de dormir en refuge (et accessoirement de cramer votre budget) et celle de dormir en tente.

Les prix pratiqués dans les refuges sont élevés, je trouve cela excessif pour un simple lit. Cependant, la chaleur que cela m’apportait à certains moments pouvait en valoir la peine. J’ai passé la plupart de mes nuits en tente et j’ai dormi à 5 reprises dans les refuges. J’ai également passé 3 nuits dans la Fjällstation de Kvikkjokk et 1 nuit dans une auberge de Jäkkvik.

Après, je peux comprendre que le coût de la vie est plus élevé en Suède, qu’il y a toute une gestion et une restauration des lieux, et qu’il faille bien rémunérer les responsables des refuges qui passent des semaines loin de leurs familles.

Si vous souhaitez poser votre tente à proximité d’un refuge, faites bien attention car le coût est alors de 200 SEK. En échange, vous pouvez profiter de la cuisine, de la salle de séchage (s’il y en a une), etc…

Cependant, quitte à payer, je préférais payer pour avoir un lit au chaud.

Je m’arrangeais donc pour poser ma tente à environ 1 km du prochain refuge. De cette manière, j’avais accès rapidement à une toilette sèche le matin. 

Tout au long du parcours, vous trouverez des endroits aménagés pour y poser une tente. À certains moments, vous la poserez au milieu de nulle part. Tout dépendra du type de terrain, et en cela, les cartes topographiques peuvent vous y aider.

Croyez-moi bien que vous n’aurez que peu d’envie de poser votre tente à 800 m d’altitude avec des rafales de vent (nuit horrible garantie en plus de s’inquiéter pour sa tente).

Si vous souhaitez réaliser la portion centrale du Kungsleden, allant d’Ammarnäs à Saltoluokta, il faudra impérativement posséder une tente, car vous n’aurez pas d’autres possibilités de logements.

Où poser sa tente sur le Kungsleden ?

Selon la loi, vous pouvez poser votre tente où vous voulez en Suède, même sur des terrains privés. Cependant, vous ne pouvez pas être à côté d’une habitation et vous ne pouvez pas la poser si le parc national (ou le lieu en question) l’interdit. Par exemple, il est strictement interdit de faire du bivouac dans le Parc National d’Abisko.

Afin de respecter la nature, il est primordial de rester à proximité du sentier et de ne pas poser votre tente sur une végétation fragile. Le poids de votre corps peut laisser des dégâts au sol pour plusieurs années. L’idéal est de poser sa tente sur un endroit qui a déjà été aménagé ou un endroit où quelqu’un y a déjà posé sa tente. Cela se repère très vite.

Selon les parties du trek, il peut n’y avoir que de l’herbe, poser sa tente sur l’herbe posera moins de problème que de la poser sur une végétation luxuriante. Prêtez-y vraiment attention et respectons notre belle nature.

Quel est le coût d’un trek sur le Kungsleden ?

La première question à se poser est la suivante « Disposez-vous déjà de matériel adéquat pour réaliser ce genre de trek ? ». Si ce n’est pas le cas, cela peut rapidement faire grimper la note… Cependant, il est important de posséder du bon matériel avant de s’engager sur ce type de trek. En fonction de la saison, les nuits peuvent être à -5 degrés et sous la neige. Il serait dommage d’avoir froid et de vouloir abandonner le trek suite à cela.

Personnellement, je n’ai pas souhaité prendre l’avion pour me rendre sur le Kungsleden. J’ai opté pour l’option du bus et du train.

Pour vous donner une idée, le bus de Bruxelles à Stockholm m’a coûté 86 €, suivi du train de Stockholm à Umea et du bus de Umea à Hemavan pour 63 €.

Pour le retour, j’ai opté pour un train de nuit d’Abisko à Stockholm, suivi d’un second train de Stockholm à Copenhague pour 66 €. Après ma visite de Copenhague, j’ai pris un bus de nuit direct de Copenhague à Bruxelles au prix de 36 €.

Les bateaux et le bus à prendre sur le trek me sont revenus à environ 145 €.

En terme de transport, j’ai donc payé un total de 396 € sur le Kungsleden. Je tiens à signaler que j’ai réservé mes transports pour rejoindre (et quitter) le Kungsleden environ 6 semaines à l’avance.

Au niveau de la nourriture, j’avais avec moi un total de 175 € pour la nourriture lyophilisée (cliquez-ici pour acheter des lyophilisés). Je m’étais également préparé quelques repas et différentes choses pour la journée pour environ 25 €. En supermarché, j’ai acheté pour 87 €, tandis qu’en refuge, cela m’est revenu à environ 195 €. Les achats en refuge grimpent très vite sans réellement s’en rendre compte. Ce n’est qu’après Kvikkjokk que j’ai commencé à acheter en refuge car je n’avais plus d’autres choix et que je souhaitais me faire quelques plaisirs comme de la confiture ou de la soupe (et ne pas avoir trop de choses à transporter).

En terme de nourriture, je suis donc à un total de 482 €.

Pour le colis que je me suis envoyé vers la Suède, et celui que j’ai envoyé vers la Belgique, cela m’est revenu à environ 65 € de frais de port.

Le coût le plus important pour moi a été l’hébergement. Même si je disposais d’une tente, il m’est arrivé de dormir en refuge ou dans d’autres hébergements. Cela afin de me reposer davantage et/ou d’avoir accès à la chaleur. Il arrivait que je n’ai pas d’autres choix.

La veille de mon départ d’Hemavan pour débuter le trek, j’y ai passé une première nuit à la Fjällstation d’Hemavan (réservez ici) qui était au prix de 39 €.

La nuit au refuge de Syter était à 38 €. La nuit passée à l’hostel de Jäkkvik m’a coûté 27 € et mon repos de 3 nuits (+ petit-déjeuner) à la Fjällstation de Kvikkjokk m’est revenu à 135 €.

Les nuits aux quatre derniers refuges de Sälka, Tjäktja, Alesjaure et Abiskojaure étaient à un total de 192 € (soit 48 € par nuitée).

Ma dernière nuit, qui était à une Guesthouse d’Abisko (réservez ici), avant de prendre un train le lendemain, m’a coûté 56 €.

L’achat de la carte STF (Swedish Tourist Association) était au prix de 30 €. En fin de compte, elle a été largement rentabilisée car j’ai passé un total de 8 nuits en refuge et fjällstation. Je ne compte pas la nuitée à Hemavan car je ne disposais pas encore de la carte STF et j’avais réservé préalablement cette nuitée en ligne. L’auberge à Jäkkvik et la Guesthouse à Abisko ne font pas partie de la STF. 

Pour rappel, les nuits en refuge sont de 400 SEK dans le sud et de 500 SEK dans le nord avec cette carte (au lieu de 500 SEK dans le sud et de 600 SEK dans le nord). En 3 nuits, elle est rentabilisée (en plus des avantages pour la traversée de certains bateaux).

En terme d’hébergement, je suis à un total de 487 €.

Pour résumer mes dépenses sur le Kungsleden :

  • Transport : 396 €
  • Nourriture : 482 €
  • Hébergement : 487 €
  • Carte STF : 30 €
  • Frais postaux : 65 €

Dans tout ce calcul, je ne prends pas en compte le prix du matériel que j’ai acquis (et dont je vous parlerai dans un autre article) ainsi que mes séjours (nuitées, repas, visites) à Stockholm et à Copenhague. Le total, purement Kungsleden, est donc de 1460 €.

L’assurance voyage

Je ne peux pas arriver à la fin de cet article sans vous parler de l’un des points les plus importants lorsque l’on se prépare à partir sur un trek : l’assurance voyage !

Il est impératif que vous preniez les mesures nécessaires pour vous protéger vous-même ainsi que vos proches. En cas de pépin, les frais peuvent être importants.

J’ai d’ailleurs assisté à un sauvetage par hélicoptère. Le chien d’un trekkeur s’était cassé la patte au beau milieu de l’étape 5 sur la partie Nord du trek. Le trekkeur et son chien ont donc été héliportés. J’ai également entendu quelques histoires de sauvetages en hélicoptère par-ci par-là. Le truc, c’est que cela coûte cher, mieux vaut être assuré lorsque l’on envisage un trek de ce genre.

Pour vous donner une idée, un sauvetage en hélicoptère coûte en moyenne 1500 € par heure. Sur plus de 400 km, et sur ce type de sentier, une blessure peut survenir à tout instant.

Chapka Assurances est une assurance voyage dont j’ai déjà eu l’occasion de vous parler sur certains articles de ce blog. Ils possèdent deux contrats d’assurances qui couvrent le trekking sur les sentiers qui sont balisés (à condition de ne pas utiliser d’équipement d’alpinisme et de ne pas se trouver sur des glaciers). De ce fait, cette assurance peut correspondre au Kungsleden.

Le contrat CAP Aventure et le contrat CAP Assistance fonctionnent donc sur le même principe, la différence étant la suivante :

  • CAP Assistance : Assurance-assistance pour les séjours jusqu’à 90 jours partout dans le monde – Frais de recherche et secours : 4 500 € ;
  • CAP Aventure : L’assurance voyage de plus de 90 jours – Frais de recherche et de secours : 3 500 €.

Les livres pour se préparer

Si vous souhaitez en savoir plus pour préparer un trek sur le Kungsleden, il existe plusieurs livres :

Personnellement, j’ai acheté le livre « Kungsleden : All you need to know to complete Sweden’s Royal Trail – Plan & Go » qui m’a été fort utile. J’ai rencontré un compatriote belge qui possédait « Cicerone Trekking the Kungsleden : The King’s Trail Through Northern Sweden », je l’ai feuilleté et il a l’air bien complet également. Celui-ci n’était pas encore sorti lorsque je prenais mes informations sur le sentier en février-mars 2019.

Le problème dans tout ça ? Les 3 livres ne sont disponibles qu’en anglais, et cela, n’est pas idéal pour tout le monde. Si vous ne maîtrisez pas parfaitement l’anglais, pas d’inquiétude. C’est la première fois que je lisais un livre en anglais et cela est relativement facile à comprendre. Si vous préférez lire un livre en français sur le Kungsleden, cela tombe bien, j’ai écrit « Trek du Kungsleden : Tout ce qu’il faut savoir ! ». Je vais un peu plus loin dans des informations que je trouve indispensable pour se sentir apaisé sur le trek et pour préparer au mieux un premier trek comme celui-là.

J’ai tenté d’écrire un dossier le plus complet possible car je n’en ai pas vu de suffisamment intéressant qui abordaient l’entièreté du sentier en français. Tout ce que je trouvais n’abordait que la partie « Nikkaluokta – Abisko », et qui donc, fait passer à côté de beaucoup de choses. Je me posais tant de questions sans y trouver de réponses et j’ai souhaité partager cette expérience.

Vidéo FAQ sur le Trek du Kungsleden :

J’ai tourné une vidéo sur YouTube pour répondre aux multiples questions que j’ai reçu lors de la préparation du trek, pendant ce trek en Laponie suédoise ainsi qu’à mon retour de ce trek en suède.

Pour aller plus loin et faire le trek du Kungsleden :

Dans cet article, je vous ai donc proposé quelques extraits du Guide « Trek du Kungsleden : Tout ce qu’il faut savoir ! ».

Après mon trek, j’ai souhaité me reposer durant plusieurs semaines avant de commencer à me replonger dans cette aventure. Au fur et à mesure, je réalisais à quel point j’avais mis beaucoup de temps à me renseigner, à gauche à droite, en français et en anglais, sur les informations nécessaires à savoir pour faire ce trek.

De plus, lorsque c’est un premier trek, les questions sont nombreuses, l’on n’est pas équipé, et tout cela demande beaucoup de temps. Durant des mois, j’ai glané des informations un peu partout sur le net et dans des livres. 

Lors du trek, j’ai pu me rendre compte des choses utiles pour réaliser le trek du Kungsleden, et surtout, de me rendre compte des informations supplémentaires que je n’avais pas en stock. Car rien de tel que de vivre l’expérience pour se rendre compte au mieux de tout. Réaliser un premier trek n’est absolument pas équivalent à une petite balade matinale en forêt.

J’ai alors passé plusieurs semaines à rédiger un guide francophone afin qu’il soit le plus clair et le plus complet possible. J’espère sincèrement qu’il vous aidera et qu’il répondra à toutes vos questions.

Je vous donne plus d’informations sur le guide PDF du Kungsleden en français !

Guide PDF sur le trek du Kungsleden en suède

Pour passer commande directement, vous pouvez vous rendre sur la Boutique de Traversée d’un monde : Acheter le GUIDE sur le Trek du Kungsleden !

Et pour aller plus loin dans les informations sur le Kungsleden, vous pouvez découvrir une partie du matériel que j’ai embarqué avec moi.

Bonne lecture à vous !

Avez-vous encore plus envie de réaliser le trek du Kungsleden ? Qu’est-ce qui vous attire particulièrement sur ce trek ? Cet article vous a-t-il été utile ? Dites-moi tout en commentaire.

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