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8 blogueurs voyageurs belges racontent leurs plus belles expériences de voyageEn tant que belge, je souhaitais parler de blogueurs voyageurs belges. Je souhaitais que mes collègues blogueurs et compatriotes puissent également vous faire rêver, vous montrer à quel point le voyage est une belle chose. 

 

 

 

8 blogueurs voyageurs belges racontent leurs plus belles expériences de voyage

J’avais le souhait qu’ils partagent chacun leur plus belle expérience de voyage afin de vous donner l’envie de les suivre dans leurs aventures mais également que vous franchissiez le pas de l’aventure.

En avant les blogueurs voyageurs belges !

 

Lofoten (Norvège)

Julien Libert – Les Sentiers du Phoenix  

Les Sentiers du Phoenix - Lofoten - 8 blogueurs voyageurs belges

Ce n’était pas la plus belle journée dans les Lofoten, ce n’était sans doute pas la plus sportive, pourtant les éléments ont créé pour moi un théâtre d’éther… Les Lofoten possède les dénivelés les plus abruptes qu’il m’ait été donné de voir. Après 700 mètres de montée sèche, j’arrive au sommet de cette montagne qui domine la petite ville de Flakstad.

À travers les nuages, le paysage se dévoile timidement. Pourtant, une magnifique ligne de crête se dessine à mes pieds. Magnifique et grandiose, je ne résiste pas à l’envie d’y courir. Je désescalade une section de 4 mètres verticale. Le vent souffle et déshabille les montagnes de leur brume. Je cours sur ce fil entre deux vides de plusieurs centaines de mètres.

L’ivresse des cimes, la liberté, vous pouvez appeler ça comme vous voulez mais, entre mer et ciel, entre roche et air, il n’y a qu’au Lofoten que j’ai pu ressentir cette liberté absolue, ataraxie des coureurs du ciel. Dans cette conjonction d’éléments, les Lofoten offrent le plus subtil mélange. L’âme de l’aventure plane au-dessus de chaque sommet, de chaque vallée, de chaque lagon…

Toutes ces sensations constituent l’histoire de cette photo mais aussi plus largement celle de ces îles perdues au nord du cercle polaire. Les Lofoten construisent l’émotion de vos plus riches souvenirs en vous arrachant les poumons avec ses dénivelés dantesques. Envie d’en savoir plus ? Je t’invite à te plonger avec moi dans ces terres viking.

 

Islande

Maxime Alexandre – Trekking et voyage

Trekking et voyage - Islande - 8 blogueurs voyageurs belges

C’était lors de mon dernier voyage en Islande, ou je réalisais le trek Laugavegur en solo. J’en rêvais depuis longtemps.

Après la première étape sous la pluie glaciale, je me demandais où j’étais, ce que je faisais là. Avec la fatigue du trajet, j’étais un peu découragé. Arrivé au refuge en fin de journée, le vent se déchainait et j’ai vraiment eu du mal à installer ma tente en plein cœur de ce Landmannalaugar pourtant si réputé. J’avais froid et la nourriture lyophilisée ne me goutait guère. Trempé, j’ai réussi à me réchauffer dans mon duvet, le soleil n’étant pas encore couché.

Puis les yeux à moitiés fermés j’ai entendu la porte du refuge s’ouvrir. C »était le tenancier qui proposait quelque chose dans un anglais approximatif : des boulettes de viande encore chaudes et fumantes dans un poêlon ! Il avait fait à manger aux hôtes qui n’avaient plus faim et il nous proposait ces restes « royaux ». Je suis sorti de ma tente sous les bourrasques en quelques secondes et nous avons partagé ces morceaux salvateurs avec le reste des bivouaqueurs.

C’est à ce moment que l’on se rend compte « qu’il en faut peu pour être heureux », peu pour aller mieux…

Le ventre bien rempli de cette délicate et chaleureuse attention, je me suis endormi comme un bébé. Le lendemain a débuté avec un réveil ensoleillé et agréable dans un paysage de rêve, comme l’Islande peut nous offrir.

Retrouve la totalité de cette aventure sur :

 

Shikoku (Japon)

Amandine Legrand – Un sac sur le dos

Un sac sur le dos - Shikoku au Japon - 8 blogueurs voyageurs belges

Raconter nos plus belles expériences de voyage n’est pas difficile, c’est même très agréable ! Mais n’en choisir qu’une : un vrai casse-tête ! Tant de pays, d’expériences et de rencontres me sont venus en tête. Mais aujourd’hui, c’est au Japon que s’envolent mes pensées… sans doute parce que j’y suis déjà en partie, n’ayant pas attendu l’avion qui décolle dans quelques jours !

Parler du Japon, c’est parler d’une histoire d’amour. Et comme toute histoire, elle possède ses détails croustillants : premier regard, premier étonnement… Mais aussi ses petits détails du quotidien qui nous séduisent sans trop savoir pourquoi. Parler du Japon, donc, c’est une bien trop longue histoire pour cet article.

C’est l’ile de Shikoku que j’ai choisi de vous présenter. Parce qu’elle est méconnue de la plupart des voyageurs. Et surtout parce que j’y ai vécu deux de mes plus belles expériences : voyager hors des sentiers battus au Japon et dormir dans un ryokan.

Hors des sentiers (ou des rails) battus, pour preuve : arrivés à la dernière gare ferroviaire de notre parcours, nous sommes accueillis par des exclamations de surprise. « Mais vous êtes blancs ? » Rire et étonnement des deux côtés. À Shikoku, on découvre un Manneken-Pis géant se soulageant du haut d’une montagne et un pont en liane qui donne envie au petit Indiana Jones en nous de sortir le fouet !

Et le ryokan : un hébergement traditionnel où l’on dort sur des futons posés à même les tatamis, dans une chambre à la décoration élégante et épurée. Un hôtel où l’on vient aussi pour gouter la gastronomie haut de gamme, avec un jeu de saveurs et de textures qu’on ne retrouve nulle part ailleurs. Un lieu, surtout, que l’on choisit pour ses sources chaudes et s’adonner aux joies des onsens, ces bains extérieurs où l’on regarde les volutes de fumée s’envoler dans des paysages fabuleux (bien sûr, c’est le Japon), entièrement nu !

 

WHV Australie

Pauline – Madame bougeotte

Madame Bougeotte - WHV Australie - 8 blogueurs voyageurs belges

Ce n’est jamais aisé de répondre à ce genre de questions : Quelle est ta plus belle expérience de voyage ?

J’ai choisi de vous parler de l’année passée en Australie avec un Working Holiday Visa. Je ne vais pas vous parler des magnifiques paysages, des animaux qu’on ne trouve que sur ce continent, de l’océan bleu, des grands espaces à perte de vue,… Non tout ça, c’est effectivement grandiose mais le plus important c’est ce qu’on a ressenti, ce qu’on en a retiré…

Partir un an est une expérience qui nous fait évoluer. Partir seule, si longtemps, nous permet de nous découvrir soi-même, de dépasser nos limites et de ressentir une liberté inégalée.

Loin de tout, de sa famille, de ses amis, de sa culture, de ses repères, il y a un sentiment inégalé de liberté. Des moments de solitude qu’on apprécie ou qu’on hait. Cette solitude nous permet de faire ses choix sans aucune pression sociale… Au bout du compte, on prend énormément confiance en soi.

C’est là que se trouve ma meilleure expérience de voyage et non dans une destination spécifique ! Évidemment, certains pays et cultures s’y prêtent peut-être mieux… L’Australie est une terre d’accueil où il est facile, d’acheter une voiture, de discuter avec n’importe qui. La culture n’est pas à l’opposée de la nôtre, il est donc facile de s’acclimater…

Pouvoir obtenir un PVT ou WHV pour voyager un an et travailler afin d’être autonome financièrement, c’est un réel avantage. Expérimenter le travail dans un pays t’offre un autre aspect de la culture. C’est aussi une autre manière de voyager, une manière plus lente… et plus accessible pour le portefeuille ! Par exemple, j’ai pu travailler dans une “Cattle Station”, un ranch au milieu de nulle part, à 200 km de la ville la plus proche et découvrir le quotidien de ces familles qui vivent reculés dans l’outback australien. Si je devais citer une de mes meilleures expériences australiennes, ce serait peut-être celle-là!

Pour en savoir plus :

 

Sao Paulo (Brésil)

Rowan Devalle – Macfly Away

Macfly Away - Sao Paulo au Brésil - 8 blogueurs voyageurs belges

Dans le bus qui m’emmenait à la station de métro pour rejoindre mon auberge, j’ai rencontré un jeune brésilien qui venait du nord du pays. Il allait rendre visite à une amie à Sao Paulo et m’a invité à le suivre. J’ai hésité mais mon instinct m’a dit de foncer et j’ai bien fait. La famille m’a accueilli comme un fils. J’ai annulé mon auberge et suis resté une semaine. 2 heures après mon arrivée, ils m’ont dit « il y a un match de foot aujourd’hui, tu veux venir avec nous  » ? J’étais en plein décalage horaire, au bout de ma vie mais j’y suis allé. L’équipe locale a gagné 4-0. Ambiance de folie dans le stade qui a accueilli le match d’ouverture de la coupe du monde. Le soir même, la fille fêtait son anniversaire avec ses amis dans un garage aménagé en bar. Je me souviendrai toujours de cette première journée au Brésil !

 

Lesotho

Laurence – Partis pour

Partis pour - Lesotho - 8 blogueurs voyageurs belges

En plus de 10 années de voyage, j’ai eu la chance de vivre des expériences et des rencontres parfois décevantes, souvent très belles et quelque fois exceptionnelles. Notre road trip sur les routes du Lesotho fait partie de cette dernière catégorie. Je rêvais de découvrir le Lesotho, ce royaume dans les nuages enclavé dans la grande Afrique du Sud, presqu’aussi grand que notre petit pays, la Belgique, mais autrement plus montagneux  puisque le point le plus bas du pays culmine tout de même à plus de 1400m !

Du Lesotho, je voulais voir Mokhotlong – ce village isolé au bout de la route, Maseru – sa capitale, le Sani Pass – col marquant la frontière avec l’Afrique du Sud à 2876m d’altitude, la chute de Maletsunyane – une des plus hautes chutes d’Afrique à 192m. Je voulais m’enfoncer dans les montagnes, découvrir et vivre la vie de ces populations dans les villages reculés et isolés uniquement accessibles à pied ou à cheval, parcourir toutes les routes du pays.

En 10 jours et sans équipement, nous ne pouvions pas partir pour une longue immersion dans les villages des montagnes mais nous avons réalisé un road trip incroyable où chaque virage était l’occasion d’un nouvel émerveillement, d’une rencontre étonnante, d’un sourire plus grand encore. Des villages aux habitations traditionnelles, des hommes et des femmes à cheval ou à dos d’âne recouverts de leur couverture, des bergers seuls ou à deux dans l’immensité du paysage, des troupeaux de moutons, chèvres, vaches et ânes, des enfants qui semblent parcourir des kilomètres pour rentrer de l’école, des sourires sur les visages, de la fierté dans les regards.

Le Lesotho, un pays différent, loin des clichés que l’on peut se faire sur l’Afrique ! Ici point de sable ou d’animaux sauvages. Des montagnes, du vert, de l’eau, des cavaliers. Et comme cette impression d’être tombé dans un western où les chevaux attendent à la sortie du bar. Une expérience unique et exceptionnelle, un coup de cœur, une vibration.

 

Chine

Blandine Even – Mille découvertes sur 4 roulettes

Mille découvertes sur 4 roulettes - Chine - 8 blogueurs voyageurs belges

Partir seule en Chine, sans guide, sans aucun contact sur place, et en ne parlant pas un mot de chinois, c’est déjà une aventure en soi. Quand en plus on se déplace en fauteuil roulant, et qu’on n’a aucune idée de l’accessibilité qu’on trouvera sur place, ça rajoute encore un peu de piment au voyage…

Mais peu importe. Je me suis lancée dans cette aventure sans savoir ce qui m’attendait, et je n’ai pas été déçue !

La Grande Muraille de Chine est un classique des « bucket lists », et la mienne ne fait pas exception. Depuis longtemps, je rêvais de la voir de mes propres yeux. La toucher, peut-être. Monter dessus ? Je n’osais même pas y penser…

Et pourtant, en septembre dernier, ce rêve un peu fou est devenu réalité.

Grâce à un couple de Chinois adorables, que j’ai eu la chance de rencontrer lors de ma toute première soirée à Pékin, alors qu’ils se promenaient avec une amie belge. Ils m’ont invitée au restaurant, et quelques jours plus tard, ils m’ont emmenée voir la célèbre muraille.

Grâce aussi à l’aide d’une quinzaine d’autres touristes Chinois, qui se sont relayés pour pousser, tirer ou porter mon fauteuil dans des côtes interminables, des bus et des escaliers.

Après plus d’une heure d’efforts, d’encouragements et de sourires échangés, mes roulettes touchaient enfin les pavés de la Grande Muraille. Petite séance photo avec mes nouveaux amis, avant l’explosion de bonheur: « Ça y est ! J’y suis ! Pour de vrai ! ». J’avais presque du mal à y croire…

Huit mois plus tard, cette journée reste sans aucun doute l’une de mes plus belles expériences de voyage… Mais c’était avant tout une magnifique expérience humaine. Toute seule, je n’y serais jamais arrivée. Alors merci encore à tous mes amis chinois !

 

Valparaiso (Chili)

Michel – Du Monde au tournant

Du Monde au Tournant - Valparaiso - 8 blogueurs voyageurs belges

J’ai été prospère pendant de nombreuses années avant la construction de canal de Panama : les marins et marchands s’arrêtaient dans mon port pour se ravitailler avant d’aller en Amérique où l’or les attendait. Une fois les poches pleines, ces hommes des mers revenaient me voir, notamment pour rafistoler leur bateau et le repeindre avant de repartir pour l’Europe, notamment, vous l’imaginez bien.

Les riches chiliens et les étrangers fortunés qui venaient vivre chez moi choisissaient souvent de s’installer à proximité du port. Les chiliens plus modestes s’en allaient, eux, dans les collines, pour construire leur maison. Qu’il est difficile de construire des maisons sur une colline, et coûteux d’acheter les matériaux. Heureusement, la débrouillardise et la créativité foisonne lorsque l’argent n’est pas au rendez-vous.

Une fois les maisons construites sur mes collines, encore fallait-il protéger les murs extérieurs ! Les Chiliens descendaient au port pour aller récupérer les restes de peinture utilisée par les marins pour leur bateau. Quelle peinture plus efficace pour résister à l’eau que celle d’un bateau ? Bien évidemment, les habitants des collines n’avaient pas le luxe de choisir la couleur de leur bâtisse. Et heureusement pour moi. Depuis la côte ou depuis mes sommets, ceux qui me traversent ne peuvent que s’émerveiller par le fourmillement de couleurs qui donnent mon éclat. Et merci à la population d’aujourd’hui qui continue cette tradition par des maisons de couleurs et par les Murales, ces tags artistiques et engagés.

 

Quelle expérience vous attire le plus ? Suiviez-vous déjà ces blogueurs voyageurs belges ? Avez-vous déjà eu l’occasion de vivre quelque chose de similaire ? Racontez votre plus belle expérience de voyage en commentaire.

 

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